À découvrir une toute petite exposition de Raphaël Denis autour de la collection de tableaux spoliés par les nazis à René Gimpel. C’est chez Christie jusqu’au 10 février.



Choses vues, entendues, notées sur le vif en forme de brèves, de caricatures ou de longs portraits, de récits bouleversants, d'enquêtes, de grands moments qui appartiennent désormais à l'histoire nationale, mais aussi de mots d'esprit, d'expressions glanées dans la rue – voici le siècle de Hugo.
À découvrir une toute petite exposition de Raphaël Denis autour de la collection de tableaux spoliés par les nazis à René Gimpel. C’est chez Christie jusqu’au 10 février.
Appréciez la symphonie n8 (inachevée) de Franz Schubert et découvrez la rhapsodie hébraïque Schelomo d’Ernest Bloch interprétées par les quelques soixante musiciens amateurs de haut niveau de l’orchestre symphonique Musiques en Seine. Il reste des places dans le confortable auditorium du marché Saint-Germain, à 20h, ce samedi 28 janvier.
Caché au 1er étage de la faculté de Pharmacie, il révèle une pagode mystérieuse installée depuis l’ouverture de ce musée ouvert dans les années 1882. Ses vitrines sont consacrées au quinquina, à l’opium, au curare, au haschich …pour soigner. Il referme 25 000 bocaux de verre contenant plus de 20 000 plantes sous forme de racines, écorces ou sommités fleuries. J’ai remarqué le Vin Mariani, créé par le botaniste corse, ancêtre du Coca-Cola; le chocolat Meunier sous forme de tablette et sous forme soluble par Van Houten, créé par deux botanistes éponymes.
Entre le Japon et Carnegie Hall, ce talentueux pianiste a donné un concert au Bal Blomet. Il joue essentiellement des œuvres crées pour la main gauche dont le fameux « concerto pour la main gauche » de Maurice Ravel. Si vous avez raté ce concert à Paris, vous pouvez toujours écouter ses enregistrements en 10 volumes d’une anthologie des œuvres pour la main gauche.
Une mise en scène épurée de Peter Sellars , des splendides vidéos de Bill Viola, des chœurs et des musiciens dans la salle vous donnent l’impression de baigner dans la musique. Une direction musicale magistrale de Gustavo Dudamel, Mary Elizabeth Wlliams en Isolde, Éric Owens en roi Marke, Ryan Speen Green en Kurwenal, Michael Weinius en Tristan contribuent à la magie et la réussite de cette soirée. À voir à l’opéra Bastille jusqu’au 4 février.
D’après une histoire vraie interprétée par d’excellents comédiens Sabine Moindrot et Frédéric Moulin, cette pièce aurait gagné à moins d’énumération des pièces. À voir au studio Hébertot jusqu’au 31 janvier, lundi et mardi à 19h, le mercredi à 21h.
Une rétrospective intéressante de quelques 250 tableaux, affiches et lithographies pour rendre un hommage à ce peintre oublié de la Belle Époque. C’est un plaisir de voir le Paris d’antan et ses vues d’avion. À découvrir au Petit Palais jusqu’au 5 février.
Sous l’égide de Jean-Luc Chopin, transfuge du Châtelet et du théâtre Marigny, le nouveau remarquable directeur artistique du Lido 2, vous pouvez découvrir cette tragédie musicale remarquablement mis en scène par Robert Carsen. Pleine de subtilité, de finesse et d’intelligence, elle révèle la montée du nazisme écrite par l’auteur Christopher Isherwood dans son roman éponyme. Un orchestre de 8 musiciens sur scène, une troupe de danseurs/ chanteurs mené par l’époustouflant Sam Buttery dans le rôle d’Emcee, le maître de cérémonie. Jusqu’au 3 février, à 20h. C’est du grand cabaret.
Ne manquez pas de recevoir ce bonheur ! David Ventuci fait chanter et soupirer son accordéon en accord avec les paroles si actuelles de l’auteur, parlé et chanté avec volupté par Ariane Ascaride. Un moment de grâce s’écoule sur la scène du Lucernaire. À découvrir du mardi au samedi à 19h, le dimanche à 16h jusqu’au 5 mars.