Giovanni Boldini. Les plaisirs et les jours.

De la Finlande à l’Italie, il n’y a qu’un escalier à franchir. N’essayez pas de regarder les deux expositions l’une après l’autre. Chacune mérite son temps de visite. J’ai adoré ses grands portraits ébouriffés et ébouriffants de l’aristocratie parisienne à la Belle Époque. Quel plaisir de contempler ces femmes magnifiques ! C’est au Petit Palais jusqu’au 24 juillet.

Albert Edelfelt, (1854-1905), lumières de Finlande.

Il vécut à Paris de 1874, il devint célèbre en 1880 grâce à son tableau de Louis Pasteur. Paysages, portraits, scène de la vie moderne offrent une rétrospective lumineuse et réaliste de ce grand peintre finlandais. Je suis surprise de l’affluence pour ce peintre inconnu des français ! Réservez au Petit Palais jusqu’au 10 juillet.

Boilly, chroniques parisiennes.

On connaît ses œuvres sans vraiment le reconnaître ! Autodidacte, peintre prolifique, il est le chantre de la vie parisienne de 1789 à 1848. Une intéressante exposition lui est dédiée dans le charmant musée Cognac-Jay, jusqu’au 26 juin. Ne manquez pas de réserver.

Autoportrait
Trompe l’œil

Éternelle Notre-Dame.

Coiffée d’un casque et porteuse d’un sac à dos contenant un ordinateur, je commence dans la Neuve-Notre-Dame en 1240. Ma visite en 3 D, d’une durée de 45 minutes, m’emmènera avec mon guide virtuel de bas en haut de Notre-Dame. Une expédition à travers le temps et l’espace impressionnante et passionnante pour suivre la construction magnifiquement réalisée par des graphistes, des historiens , à découvrir à l’Arche de La Défense. Prix par personne 30€, dont 30% du prix du billet est reversé à la restauration de la cathédrale. Du mardi au dimanche.

Là Haut de Maurice Yvain et Albert Willemetz.

Là haut, le Paradis, on s’y ennuie, le seul vrai paradis, c’est Paris ! On y retrouve la désopilante compagnie des Frivolités Parisiennes dirigée avec enthousiasme par le chef Nicolas Chesneau. Le metteur en scène Pascal Neyron s’en donne à cœur joie. Osez prendre des places au théâtre Louis Jouvet- Athénée,vous serez aux anges ! Jusqu’au 31 mars.

A quiet place de Léonard Bernstein.

Une première pour cet ultime opéra de l’auteur qui entre au répertoire. L’histoire d’une famille réunie pour l’enterrement de la mère morte, dans un accident de voiture. Violence et non-dits explosent. Une partition violente et âpre dirigée par le remarquable chef Kent Nagano, mise en scène intelligente de Krzysztof Warlikowski rendent bien l’hypocrisie de la société américaine profonde des années 80. À découvrir à l’opéra Garnier jusqu’au 30 mars.