Le cimetière de Picpus.

Caché au regard des passants, le cimetière de Picpus se trouve au 35 rue de Picpus dans le 12 ème arrondissement de Paris. Après maintes péripéties, ce couvent devient une ‘maison de santé’ sous la Révolution. Tant que les accusés (nobles ou pas, gênants) pouvaient payés très cher un loyer journalier, ils étaient malades et restaient ce lieu. Plus d’argent, ils étaient guillotinés dans la foulée. « La duchesse du Châtelet est morte d’une économie mal placée. » Sous la Terreur, comme le terrain était immense et éloigné de Paris,  il fut transformé en cimetière avec 3 fosses. 1306 corps y reposent. On peut lire les noms et professions des guillotinés dans la chapelle toujours consacrée depuis 1800. Quelques dizaines d’années après, ce terrain fut rachetés par une des descendante. Aujourd’hui encore les descendants peuvent y reposer.

Huysmans -De Degas à Grünewald.

Joris-Karl Huysmans est mis à l’honneur en tant que critique d’art au Musée d’Orsay et dans la pléiade en tant qu’écrivain surtout connu comme l’auteur d’ « A rebours ». Sous le regard de Francesco Vezzoli vous pouvez découvrir sur fond blanc, sur fond de papier peint et sur fond noir quelques magnifiques tableaux des dandys de l’époque par Forain, Boldini,  des  paysages et portraits de Manet, Monet, Caillebotte et Redon. A découvrir jusqu’au 1 er mars 2020. Ne pas oublier de voir en parallèle l’exposition au Musée de l’Orangerie sur Félix Fénéon autre critique méconnu.

Visite à la SNCH

Nous avons eu la chance d’être reçues par Emmanuelle Royon, responsable de la Bibliothèque et du patrimoine de la  SNHF ou Société Nationale d’Horticulture de France, située au 84 rue de  Grenelle dans le 7 ème arrondissement à Paris. Après bien des déménagements, elle s’y établit après l’achat du terrain en 1858 et n’en a plus bougé. Nous avons découvert les bulletins de cette Société datant  de 11.8.34 à nos jours, des catalogues de plantes  de 1827.. et le livre le plus ancien de 1541. N’hésitez pas à aller sur leur site http://www.snhf.org et l’accès direct https/bibliotheque-numerique.hortalia.org pour découvrir tous leurs trésors numérisés.

Hommage à Jacqueline Duheme.

Un bel hommage est rendu à Jacqueline Duheme pour sa carrière de dessinatrice. Armée de ses seuls crayons de couleur et de sa boîte d’aquarelle, Jacqueline a traduit en images et illustré dans des livres J.Prévert, Matisse, R.Queneau, R.Badinter, les voyages de Jacqueline Kennedy, du Général de  Gaulle et du Pape. La remise de la médaille Grand Vermeil à l’Hôtel de Ville.

Au Musée Cluny – 2 expositions

Mystérieux coffrets, estampes au temps de La Dame A La Licorne.                                  Cette exposition rassemble d’étranges coffres, des livres illustrés, des estampes à la gloire de Jean Ypres qui réalisa les cartons des tapisseries de La dame à la licorne, à découvrir jusqu’au 5 janvier.

L’Art en broderie au Moyen-Age.                                                                                                   D’admirables broderies à fils de soie, d’or et d’argent sont exposées. Elles sont méconnues, courrez les découvrir jusqu’au 20 janvier. Vous pouvez voir ces 2 expositions l’une après l’autre.

Léonard de Vinci – l’enfance d’un génie.

Il suffit d’un texte éclairé tiré du livre éponyme de Brigitte Kernel, d’une adaptation intelligente de Sylvia Roux, d’une fine mise en scène de Stéphane Cottin et d’un acteur lumineux et sensible Grégory Gerreboo, quelques mannequins de bois  et un grand carnet pour découvrir et vivre l’enfance de Léonard de Vinci. L’heure et demie passe trop vite en leur compagnie. A découvrir en famille au Studio Hébertot, le samedi à 17 heures, jusqu’au 5 janvier. C’est un excellent complément à la belle exposition du Louvre.

Groenland

Le rideau s’ouvre, un courant d’air frais arrive et ne nous quitte plus, sans doute pour nous mettre dans l’ambiance du Groedland. Un lit simple, un piano qui égrène seul quelques notes de Bartok, un doudou, un cabas, pour une mise en scène inexistante de Pierre Pradinas. La malheureuse comédienne Géraldine Danon dit son texte (Pauline Sales) du mieux qu’elle peut.  Sans queue ni tête, le spectateur erre avec elle pendant 1H 30, sans comprendre où cela la mène et s’ennuie. A EVITER. C’est à La Scala où il y a d’autres spectacles formidables.

L’enquête se poursuit dans les musées, théâtres et restaurants.

Ceux des Arts Décoratifs sont au sous-sol, avec ascenseur si nécessaire, nombreux et propres. Celui de la Monnaie (11 quai Conti) au 1ER  au milieu du musée est plus que spacieux, propre avec crochet à la porte, dommage qu’il manque un miroir au dessus de lavabo. Les autres WC du musée sont au rez de chaussée. Ceux du Grand Palais, plutôt propres, sont répartis dans le Musée au rez de chaussée et dans les étages.

Au théâtre Marigny, il faut descendre au sous-sol où un buste de Molière vous accueille avant de pénétrer dans les toilettes. Nombreux, très chics tout de noir, rien à dire sur la propreté, seul ‘hic, je ne suis pas arrivée à faire fonctionner le robinet d’eau pour se laver les mains. Le pire du pire au théâtre Libre il faut passer devant les urinoirs avant d’arriver aux 2 pour femmes. Pas agréable du tout pour les uns et les autres, sans mentionner les odeurs !

C’est un plaisir d’aller aux toilettes dans le restaurant du théâtre Marigny; ils sont plusieurs chacun dans un style différent, impeccables de même que dans celui, tout blanc avec une table à langer, dans la bonne crêperie Tanguy, rue de l’Echiquier.