Le cimetière de Picpus.

Caché au regard des passants, le cimetière de Picpus se trouve au 35 rue de Picpus dans le 12 ème arrondissement de Paris. Après maintes péripéties, ce couvent devient une ‘maison de santé’ sous la Révolution. Tant que les accusés (nobles ou pas, gênants) pouvaient payés très cher un loyer journalier, ils étaient malades et restaient ce lieu. Plus d’argent, ils étaient guillotinés dans la foulée. « La duchesse du Châtelet est morte d’une économie mal placée. » Sous la Terreur, comme le terrain était immense et éloigné de Paris,  il fut transformé en cimetière avec 3 fosses. 1306 corps y reposent. On peut lire les noms et professions des guillotinés dans la chapelle toujours consacrée depuis 1800. Quelques dizaines d’années après, ce terrain fut rachetés par une des descendante. Aujourd’hui encore les descendants peuvent y reposer.

Hommage à Jacqueline Duheme.

Un bel hommage est rendu à Jacqueline Duheme pour sa carrière de dessinatrice. Armée de ses seuls crayons de couleur et de sa boîte d’aquarelle, Jacqueline a traduit en images et illustré dans des livres J.Prévert, Matisse, R.Queneau, R.Badinter, les voyages de Jacqueline Kennedy, du Général de  Gaulle et du Pape. La remise de la médaille Grand Vermeil à l’Hôtel de Ville.

Léonard de Vinci – l’enfance d’un génie.

Il suffit d’un texte éclairé tiré du livre éponyme de Brigitte Kernel, d’une adaptation intelligente de Sylvia Roux, d’une fine mise en scène de Stéphane Cottin et d’un acteur lumineux et sensible Grégory Gerreboo, quelques mannequins de bois  et un grand carnet pour découvrir et vivre l’enfance de Léonard de Vinci. L’heure et demie passe trop vite en leur compagnie. A découvrir en famille au Studio Hébertot, le samedi à 17 heures, jusqu’au 5 janvier. C’est un excellent complément à la belle exposition du Louvre.

L’enquête se poursuit dans les musées, théâtres et restaurants.

Ceux des Arts Décoratifs sont au sous-sol, avec ascenseur si nécessaire, nombreux et propres. Celui de la Monnaie (11 quai Conti) au 1ER  au milieu du musée est plus que spacieux, propre avec crochet à la porte, dommage qu’il manque un miroir au dessus de lavabo. Les autres WC du musée sont au rez de chaussée. Ceux du Grand Palais, plutôt propres, sont répartis dans le Musée au rez de chaussée et dans les étages.

Au théâtre Marigny, il faut descendre au sous-sol où un buste de Molière vous accueille avant de pénétrer dans les toilettes. Nombreux, très chics tout de noir, rien à dire sur la propreté, seul ‘hic, je ne suis pas arrivée à faire fonctionner le robinet d’eau pour se laver les mains. Le pire du pire au théâtre Libre il faut passer devant les urinoirs avant d’arriver aux 2 pour femmes. Pas agréable du tout pour les uns et les autres, sans mentionner les odeurs !

C’est un plaisir d’aller aux toilettes dans le restaurant du théâtre Marigny; ils sont plusieurs chacun dans un style différent, impeccables de même que dans celui, tout blanc avec une table à langer, dans la bonne crêperie Tanguy, rue de l’Echiquier.

Le Don

Donner ou ne pas donner ! Pierrette Dupoyet tente de répondre à la question dans sa nouvelle pièce/fiction Le DON. Avec sa sensibilité habituelle, elle raconte l’histoire d’une mère et de sa fille en état de mort cérébrale. Beaucoup d’émotion, de l’espérance, de la vie, vous avez encore une chance de l’applaudir dimanche 24 novembre à 14 H30  au théâtre de la Contrescarpe.