Écrit en 1985, ce texte autobiographique émeut toujours autant. Mis ce scène par Patrice Chéreau et Thierry Thieû Niang en 2008, déjà interprétée par Dominique Blanc, l’actrice reprend sur la scène du théâtre Louis Jouvet – Athénée ce texte fort et émouvant. Elle est époustouflante. Ne pas la manquez, c’est jusqu’au 11 décembre.

Il ne vaut pas manquer cette magnifique rétrospective dédié à cet artiste engagé et éclectique qui aura traversé les deux guerres mondiales. Au musée d’Art Moderne jusqu’au 12 février.

Il était une fois, il y a deux cent ans, un entrepreneur négociant Pierre Cosserat et son fils Eugène. L’usine et sa roue hydraulique voient le jour sur un terrain de 11 hectares dans le faubourg d’Amiens. La Manufacture de Velours des Tissages Cosserat emploie jusqu’à 1000 ouvrières pour quelques 500 métiers à tisser. Les générations, les guerres, les difficultés et les rachats des bâtiments se succèdent jusqu’en 2008. Tout s’arrête en 2012. Les bâtiments sont en déshérence. Quelques passionnés Louis Teyssedou, Philippe Dessaint, Joël essaient de protéger ce site exceptionnel témoin de progrès social et industriel de toute époque.

Proche d’une voie gallo-romaine : la via Agrippa, et d’un fleuve, cette ancienne enceinte fortifiée sous Philippe-Auguste a été modifiée au cours des règnes de Louis XI, puis François 1er. Henri IV confie à Jean Errard de Bar-le-Duc l’édification de la forteresse. Au XIX et XX siècles, elle subit de nombreux déclassements. Propriété de la ville depuis 1998, le projet de réhabilitation est confié à l’architecte Renzo Piano. Reconversion réussie pour l’implantation du pôle Humanités de l’Université de Picardie Jules Verne.

La mise en scène de Calixto Bieito aurait pu être correcte sans un soldat courant en slip blanc, un toréador nu, un parking de voitures…il reste la musique et les chanteurs magnifiques dont Golda Schultz, chantant Micaëla avec une voix cristalline. C’est à l’opéra Bastille jusqu’au 25 février.

C’est à La Monnaie à Bruxelles qu’il vaut découvrir la nouvelle mise en scène sobre et élégante de Damiano Michieletto. Le blanc est partout les décors des chambres, la neige qui tombent symbole de pureté. Énergique direction de l’orchestre et des chanteurs par Alain Altinogu, j’ai apprécié le timbre chaud la voix de la mezzo-soprano Michèle Losier. À voir jusqu’au 18 novembre.

Venez découvrir au 4 étage du Musée d’Orsay, les 26 lithographies en couleur de l’abécédaire de Mathias Augustyniak. L’artiste graphiste a arpenté, toute l’année dernière, avec son carnet de dessins les collections et réserves de ce musée. Il a dessiné chaque lettre dédiée à un artiste : peintre ou photographe. Différente et distrayante, cette petite exposition sera présente jusqu’au 12 mars.

J’ai vraiment apprécié cette peinture colorée plus proche de l’art naïf que de l’art brut, habituellement exposé au Musée d’Art et d’Histoire de l’Hôpital Sainte Anne. Ces dessins et installations sont exposés jusqu’au 29 janvier.

À découvrir ces quelques installations évoquant la guerre de 14-18 d’Ancelm Kiefer, autour du pendule de Foucault.