Ce n’est pas un hasard si j’ai été entendre ce texte d’Auguste de Villiers de L’Isle-Adam écrit il y a plus d’un siècle, en 1870. Extrêmement bien interprétés par Julie-Marie Parmentier et Olivier Cruveiller, ils racontent la même histoire d’une jeune femme coincée entre son mari et sa fille aspirant à une vie plus libre et plus artistique. Les deux, cinéma et théâtre, s’imbriquent et se complètent. A découvrir absolument, au théâtre de Poche Montparnasse jusqu’au 15 juillet.
Mois : avril 2018
Archives Nationales.
Pour tous ceux qui ne savent pas quoi faire des correspondances, des journaux intimes, souvenirs de vos parents et grands parents ! Pensez à les confier aux Archives Nationales où ils seront préservés et conservés précieusement. Vos enfants petits et grands, futurs pourront les consulter facilement. C’est ouvert à tous. Vous pouvez contacter directement de ma part : patricia.gillet@culture.gouv.fr Elle est efficace et charmante.Pour ceux qui me connaissent, croyez l’incroyable, j’ai même été sur place à Saint-Denis Université (un périple !) pour vérifier la disponibilité et le service aux lecteurs.
Kees Van Dongen
Caché en haut de Montmartre, le musée éponyme propose jusqu’au 26 août « Van Dongen et le Bateau-Lavoir« . Quelques oeuvres peu connues montrent tout le talent de ce peintre célébré en même temps au Petit Palais. La vue sur les vignes avec les arbres et les fleurs valent aussi le déplacement. A ne pas rater.
Colloque

En mémoire des 10 ans de la mort de Germaine Tillion et nos mères résistantes et déportées à Ravensbrück, nous organisons ce colloque « Mémoires pour l’avenir » à la Sorbonne le jeudi 7 juin de 9 H 30 à 19 heures. Il est temps de vous inscrire par mail colloquegermainetillion@gmail.com pour pouvoir y entrer même une partie de la journée. Si vous avez besoin d’autres renseignements, n’hésitez pas à me contacter.
Ceija Stojka
Dès 1939, Ceija Stojka est pourchassée avec toute sa famille tzigane autrichienne, son père est pris le premier. Elle est arrêtée à 10 ans avec sa mère et ses soeurs et déportée dans trois camps de concentration. Elle ne commence à écrire, dessiner et peindre qu’à 55 ans. Autodidacte, elle peint sans règle. Ses tableaux sont bouleversants et d’une force incroyable. Il suffit de regarder ses tableaux pour voir ce qu’elle a ressenti et vécu. C’est son histoire sans parole. Il ne faut surtout pas rater cette exposition incroyable. Ce n’est que jusqu’au 20 mai de du mercredi au dimanche de 11 à 19 heures, à La Maison Rouge.
En sortant, j’ai quand même pris le temps de voir l’impressionnante collection de poupées noires. Deborah Neff a rassemblé plus de 200 poupées en vingt ans. Vous pouvez vous restaurer agréablement dans le café entre la visite des deux expositions. Ne pas oublier de passer voir à côté la belle librairie. Vous n’avez pas d’excuse pour aller à la Maison Rouge qui malheureusement fermera ses portes prochainement, faute de subventions.
