Roméo et Juliette.

Vous avez sans doute raté cet hiver, la compagnie ‘Table Top’ interprétant les comédies et tragédies de Shakespeare. Vous ne pouvez pas rater ce Roméo et Juliette intelligemment mis en scène par Manon Montel, avec des éclairages subtils d’Arnaud Barré et des costumes magnifiques de Madeleine Lhopitallier, particulièrement seyants et adaptés. Des acteurs jeunes, beaux, jouant, dansant, chantant, ils savent donner vie à cette pièce avec grand talent: Claire Faurot, Manon Montel, Xavier Berlioz, Jean-Baptiste des Boscs, Léo Paget et Thomas Willaime. Emmenez vos adolescents pour une première découverte de Shakespeare au Lucernaire jusqu’au 1 er juin seulement. Vous serez enchantés.

Retour à Reims.

Texte d’Eribon, mise en scène de Thomas Ostermeier, lecture avisée mais monotone d’Irène Jacob, cet ensemble reflète l’actualité. Dans un studio d’enregistrement : une lectrice, un documentaire ou les gilets jaunes s’invitent sur scène pendant 2 heures. Que dire, j’ai apprécié la première heure, la deuxième m’a paru trop longue donc ennuyeuse. C’est à l’Espace Pierre Cardin jusqu’au 16 février.

Divers

Une semaine où le pire côtoie le meilleur. Chaque soir est différent. le passable : ‘Le parfum d’Yvonne’ à la Contrescarpe, je me suis ennuyée ! le pire : ‘Igor et Moreno’, aux Abbesses, enfumage aux Abysses, à éviter. le bien : ‘Portrait de Ludmilla en Nina Simone‘ à l’Espace Pierre Cardin. Formidable Ludmilla Dabo accompagné par David Lescot; jusqu’au 26/01. le meilleur : ‘Girls and boys’ jusqu’en mars. Vous ne pourrez pas dire que je ne vous aurai pas prévenu, si vous n’allez pas séance tenante réservez des places au Petit Saint-Martin. La pièce de Dennis Kelly, la mise en scène de Mélanie Leray et l’interprétation sensible de la lumineuse Constance Dollé ne vous laissera pas indemne. Un monologue d’une heure trente qui passe trop vite tellement on est happé par cette histoire. La pièce à voir.

Skorpios au loin.

La rencontre improbable de Winston Churchill et de Greta Garbo sur le yacht d’Aristote Onassis ayant à son bord Maria Callas. Bien écrit par Isabelle Le Nouvel, une mise en scène élégante de Jean-Louis Benoit sert d’écrin aux remarquables acteurs que sont Niels Arestrup et Ludmila Mikael, sans oublier Baptiste Roussillon. A voir si vous aimez l’Histoire. C’est aux Bouffes Parisiens.

Apollinaire, aurevoir, adieu.

Pierrette Dupoyet narre la brève rencontre dans un train de Guillaume Apollinaire et d’une jeune institutrice Madeleine Pagès. Création, mise en scène et interprétation de Pierrette Dupoyet, elle fait revivre avec brio les émois de cette jeune fille dont la vie fût à jamais bouleversée par cette éphémère rencontre. Instant magique dans un lieu non moins magique : une splendide péniche La balle au bond, sur le quai Malaquais, face à l’Académie Française. Programmation intelligente d’Hélène Tirole pour son association ‘lemotdanstoussesarts.fr’ à suivre. Je vous conseille de me suivre en avril prochain sur les traces de l’aventurière Alexandra David-Néel, jouée par la même excellente Pierrette Dupoyet.

Table top Shakespeare. Tout Shakespeare sur une table de cuisine.

img_8997.jpgCela va vous surprendre, je suis presque à court d’adjectifs élogieux pour définir ce cycle Shakespeare qui se termine aujourd’hui au Théâtre de la Ville – Pierre Cardin. Commencé le 11 octobre, les chanceux qui ont réservé des places suffisamment tôt, on peut découvrir les tragédies et comédies conçues et crées par Forced Entertainment. Six acteurs ont pris chacun 6 pièces de l’auteur. Ils ont choisis pour représenter leurs personnages des objets du quotidien.  La magie opère, c’est passionnant de s’attacher à un des ces objets. Une diction impeccable, un anglais facile, un résumé des intrigues rendent à ces pièces d’une heure un côté féerique. C’est surprenant et ludique. Une table, une chaise, des objets et des comédiens excellents, cela suffit à produire du grand théâtre.

SAND prénommée George.

george-sand.jpgFemme, mère et grand-mère, George Sand n’a pas été que le grand écrivain et la compagne de Musset et de Chopin. Pierrette Dupoyet nous invite à découvrir d’autres facettes de cette femme qui se voulait libre. Pierrette Dupoyet déploie tout son talent d’écrivain, d’interprétation et de la mise en scène pour la faire vivre pendant une heure passionnante. C’est au théâtre de la Contrescarpe les dimanches du 14, 21,28 octobre à 15 heures. A voir absolument.

C.V. de dieu

cv-dieu.jpgJean-Louis Fournier, réalisateur (La Minute nécessaire de Monieur Cyclopédie, La Noiraude), puis auteur (Où on va papa ?, Veuf,) parle de Dieu. Le C.V. de Dieu décrit Dieu qui s’ennuie n’ayant plus rien à faire ! Il décide de chercher du travail dans une grande entreprise. L’entretien d’embauche entre un DRH opiniâtre, jaloux et revanchard et Dieu donne lieu à un dialogue instructif et drôle. Jean-François Balmer est un Dieu élégant et pétillant pour lui donner la réplique Didier Bénureau en DHR tatillon est crédible. Vous passerez un bon moment au théâtre de la Pépinière du mardi au samedi à 19 heures et les dimanches à 16 heures.