Iris Van Herpen, sculpting the Senses.

Cette rétrospective célèbre l’approche pluridisciplinaire de la créatrice hollandaise autour de neuf thématiques qui fusionnent mode, art contemporain, design et sciences. Plus de 100 pièces de haute couture réalisées par Iris Van Herpen montrent son savoir-faire. L’exposition à voir absolument, réserver au musée Des Arts Décoratifs jusqu’au 28 avril.

Le Verfügbar aux enfers de Germaine Tillion.

Ethnologue et résistante, Germaine Tillion écrit, en 1944, au camp de femmes à Ravensbrück, cette opérette-revue pleine de d’humour et de dérision. Claudine Van Bereden a adapté et mis en scène avec talent cet ouvrage. Sa compagnie théâtrale Nosferatu choisit ses pièces sur les problématiques des femmes. Regardez leur site pour voir leur programmation : compagnienosferatu.com L’association Germaine Tillion fera présenter cette opérette, jeudi 21 novembre 2024 à 20h30, à la BNF dans le 13eme pour fêter son 20 ème anniversaire.

Extinction de Thomas Bernhard.

Un parti pris et une mise en scène de Julien Gosselin en 3 parties représentant 3 périodes. La première actuelle accueille sur le plateau des DJ. En dépit des bouchons d’oreille distribués à l’entrée, c’est insoutenable. J’ai dû quitter la salle à l’entracte au bout d’une heure. J’ai donc manqué les 4 h et demie suivantes qui présentaient la Vienne du début du XXe siècle et la lecture du texte allemand de Thomas Bernhard par une comédienne filmée en gros plan. Une amie est restée jusqu’au bout et a trouvé ces parties excellentes. Conseil: arrivez à 20h pour éviter la première partie. C’est au théâtre de la Ville jusqu’au 6 décembre.

La Esmeralda de Louise Bertin, sur livret de Victor Hugo.

Je ne connaissais pas cette compositrice de cet opéra peu joué, créé en 1836. L’adaptation et mise en scène de Jeanne Desoubeaux se permet quelques coupes, ajouts et digressions pour être au plus près des spectateurs. Le merveilleux théâtre des Bouffes du Nord sert d’écrin au décor du chantier intemporel de Notre-Dame. Trois chanteurs, un récitant, cinq musiciens rendent justice à ce drame de Victor Hugo. Un coup de cœur pour Jeanne Mendoche, l’émouvante et fragile interprète d’Esmeralda. Le chanteur du personnage de Frollo a une voix magnifique mais on ne comprend pas un mot de ce qu’il chante. Dommage aussi, ce concours de grimaces trop long qui n’ajoute rien au début du spectacle, visible que pour les spectateurs placés devant. À découvrir sans tarder jusqu’au 3 décembre.

OPÉRA A PALAZZO

Je suis ravie de pouvoir vous annoncer en avant-première six soirées d’opéra confidentielles et exceptionnelles dans le somptueux Salon d’honneur de la Monnaie de Paris. Les 15, 29 et 30 décembre à 20h30 pour écouter La Traviata, le samedi 16 décembre à 15h30 pour entendre des scènes d’amour d’opéras de Verdi, Puccini, Donizetti et Bellini. Le même soir à 20h30, des scènes de Don Juan, la Flûte enchantée et de Così fan tutte. Sans oublier un réveillon lyrique à 20h30. Pour plus de renseignements, consultez le site web : https//opera-palazzo.com ou opera-palazzo.com/le-calendrier/.