Vous avez encore une vingtaine de jours pour vous divertir en regardant sur Arte concert FIFI BRIN D’ACIER. 1H30 de bonheur
Catégorie : Danse
Sleight of hand; Trois Gnossiennes; Speak for yourself.
Quel plaisir de retrouver les ors et le splendide plafond de Chagall de l’Opéra Garnier ! De la danse classique contemporaine, des musiques de Philippe Glass, Erik Satie et Bach, n’hésitez pas à aller les voir jusqu’au 23 mai. Mis en valeur par des jeux de lumière et des décors dépouillés, de magnifiques danseurs interprètent avec élégance, trois ballets.
Eun-Me Ahn
Il est trop tard pour admirer son magnifique spectacle qui s’est joué à guichet fermé au théâtre des Abbesses. Je vous signale cette chorégraphe coréenne offre une oeuvre pop, chamarrée, pétillante, drôle et diverse. Notez bien son nom pour courir voir son prochain spectacle.
Lorenzaccio
Marie-Claude Pietragalla et Julien Derouault se sont lancés dans un vrai défi : l’adaptation de la pièce d’Alfred de Musset Lorenzaccio. Réunir sur scène la danse, le théâtre, la musique dans un écrin de lumière. Osmose réussie. Ce merveilleux danseur Derouault interprète de Lorenzaccio ne s’exprime qu’à la fin du spectacle nous faisant regretter ces trop courtes interventions. A voir à Pleyel jusqu’au 10 février.
Adi Boutrous
Intéressante et différente prestation du jeune chorégraphe arabe israélien sur la scène des Abbesses, Submission ne se joue que jusqu’à ce soir, le 26. A suivre.
SPLIT
50 minutes de bonheur en voyant le ballet Split de la chorégraphe australienne Lucy Guerin. Pour une fois la nudité d’une danseuse est amplement justifiée ! Une danseuse habillée et une danseuse nue côte à côte pour montrer le travail des muscles. Le tout scandé par des vagues de percussions délicates qui rythment ce travail, admirable. A voir si vous le pouvez au théâtre des Abbesses jusqu’au 8 décembre.
Fashion freak show;
Jean-Paul Gaultier a réalisé son rêve de petit garçon : un show aux Folies Bergère. Cet écrin lui va bien, son show se confond avec son côté kitch. Les décors, les costumes, la musique racontent son parcours exceptionnel de couturier. L’ensemble ressemble à ses défilés. J’avoue n’avoir pas accroché du tout, peut-être parce que je ne voyais qu’à peine la scène (au 1 er balcon à 89 euros la place, c’est cher payé) !
Dystopian Dreams.
Le nouveau spectacle de Wang Ramirez en trio avec la danseuse Nitin Sawhney et la chanteuse Eva Stone est une fusion entre le rêve et la réalité, la vie et la mort, la danse et le chant. Le décor de Shizuka Hariu et et les magnifiques projections noires et blanches de Nick Hillel participent à ce rêve. Courez voir ces merveilleux danseurs à l’Espace Pierre Cardin jusqu’au 4 février.
La Fresque.
Les danseurs magnifiques, la chorégraphie d’Angelin Preljocaj, les costumes d’Azzedine Alaïa, la musique de Nicolas Godin, les décors de Constance Guisset Studio, les lumières d’Eric Soyer, l’histoire tirée d’un conte chinois sont d’une cohérence parfaite et le tout d’une beauté absolue. Si vous n’avez pas eu la chance d’aller voir ce spectacle La Fresque, vous pouvez essayer d’avoir des places au Théâtre National de la danse Chaillot, c’est jusqu’au 22 décembre. Je crois avoir bien résumé notre ressenti à tous.