AZOR

Réjouissante cette opérette, revue des années 30 se joue jusqu’au 13 janvier au théâtre Louis-Jouvet – Athénée. Tout le monde s’amuse les chanteurs et le public. Seul regret, les paroles sont souvent inaudibles car la musique est trop forte ! 2 heures de légèreté, n’hésitez pas à y aller à l’improviste.

La flûte enchantée.

Désenchantée pour les malheureux spectateurs de La Monnaie à Bruxelles ! La mise en scène exécrable de Romeo Castellucci transforme la musique en fond sonore. Exit les récitatifs de l’auteur Schikandeder, qui rend l’opéra incompréhensible pour ceux qui le verraient la première fois. Une première partie rococo toute blanche. Ce metteur

en scène doit avoir un problème, entre autre, avec les nombres impairs au lieu d’un chanteur (deux) un chante l’autre mime ! 4 dames, 4 enfants au lieu de 3… La seconde partie est pire. Pourquoi faire venir des aveugles et des grands blessés pour expliquer leurs souffrances en anglais, et lieu et place de la musique. Tous sont fagotés d’une combinaison écrue hideuse; on ne sait pas qui est qui, à tel point qu’il y a des initiales au dos pour indiquer qui chante. C’est indécent et vulgaire. On se croirait dans une émission de télé réalité. A éviter, si vous le pouvez encore.

Les p’tites MICHU.

michu.jpgCela faisait longtemps que je n’avais pas ri de bon coeur devant les aventures et déboires de ces ravissantes soeurs ! Elles sont charmantes, pétillantes, irrésistibles, brillantes chanteuses et comédiennes entourées d’une troupe d’égale qualité et d’un orchestre enlevé sous l’énergique baguette du chef Pierre Dumoussaud. Cette opérette ‘Les p’tites michu’  d’André Messager n’est à l’affiche que jusqu’au 29 juin au théâtre de l‘Athénée- Louis Jouvet (réservations au 0153051919). Il reste quelques places pour vous divertir avec la compagnie Les Brigands toujours excellente, mise en scène divertissante, vous ne ferez pas la soirée passée. Je ne peux les citer tous mais retenez les noms d’Anne-Aurore Cochet et Violette Pochi entourées de leurs parents Marie Lenormand et Philippe Estèphe. Passer une soirée d’une franche gaieté, il suffit d’appeler le théâtre.