Enfance de Nathalie Sarraute.

Deux excellentes comédiennes Marie-Madeleine et Anne Plumet dans une mise en scène épurée de Tristan Le Doze interprètent avec talent les souvenirs de l’auteur. Une interprétation sensible et évocatrice de l’enfance déchirée entre son père et sa mère, la France et la Russie avec les mots tirés de son texte autobiographique. À voir du mardi au samedi à 19h, au théâtre du Poche Montparnasse jusqu’au 20 avril.

Mozart Mon Amour.

Ce texte écrit, présenté et mise en scène par Christophe Barbier où ce dernier montre toute sa dévotion au compositeur. Secondé par une Pauline Courtin soprano, jouant Constanze, femme de Mozart, et un pianiste Vadim Sher l’accompagnant, l’auteur trace la vie du compositeur au cours d’un procès pour prendre sa défense. Bien agréable spectacle musical à découvrir au théâtre de Poche Montparnasse tous les lundis à 21 h jusqu’au 8 juillet.

The exterminating angel de Thomas Adès.

J’étais à la première de cet opéra en trois actes, en anglais, 2 heures sans entracte, à la baguette le compositeur Thomas Adès. Une histoire aussi obscure que le film surréaliste de Luis Buñuel dont elle s’inspire, un huis-clos où les quinze personnages sont enfermés dans une pièce dont ils ne peuvent pas sortir. La mise en scène magnifique de Calixto Bieito sert d’écrin à une partition riche avec des instruments singuliers comme les ondes Martenot. Impressionnant, à découvrir à l’opéra Bastille jusqu’au 23 mars.