Sept talentueux comédiens se partagent les rôles de policiers de la DGSI et/ou de djihadistes. Une mise en scène rapide et efficace de l’auteur, on se croirait dans une série. À suivre à la Manufacture des Abbesses, les jeudis, vendredis, samedis à 21h, les dimanches à 17h, jusqu’au 5 mai. Reprise de ce formidable spectacle dès le 22 août.
Mois : mars 2024
Rivoluzione e Nostalgia de Giuseppe Verdi.
Seize passages musicaux ont été choisis parmi les opéras de jeunesse du compositeur par le metteur en scène Kristina Lada pour former une nouvelle histoire. Cette première partie se passe vers les années 1968, en Italie, en pleine révolte des étudiants et des ouvriers. La seconde partie évoque les souvenirs différents de ce qui s’est réellement déroulés. Sur scène se mêle les quatre excellents solistes, les chœurs, les danseurs sur fond d’images vidéo. J’attends avec impatience de voir cette seconde partie à l’opéra de la Monnaie, jusqu’au 7 avril.
L’arche et le château de et avec Xavier Kutalian.
Un manuscrit retrouvé dans les affaires de son grand-père permet de raconter par l’auteur et excellent interprète l’histoire incroyable d’un foyer pour orphelins arméniens implantés en Turquie, puis en France dans les années 1920/1930, par la volonté d’un seul homme altruiste. Une mise en scène sobre de Xavier Lemaire : quelques valises, un portant, un tapis, une carte suffisent à donner l’ambiance de ce voyage inédit. Très émouvant, à découvrir au studio Hébertot, les lundis et mardis à 19 h jusqu’au 16 avril.
Lisbeth’s de Fabrice Melquiot.
Deux excellents comédiens Marie Druc et Valentin Rossier narrent tour à tour leur rencontre, leur coup de foudre, le début et la fin de leur amour. Un poil trop long…À voir à la Manufacture des Abbesses, les mercredis, jeudis, vendredis, samedis à 19h.
Darius de Jean-Benoît Patricot.
Je suis heureuse de partager un de mes coups de cœur. J’ai déjà vu Darius, au fil des ans, deux fois avec le même plaisir et la même émotion. Les acteurs identiques Catherine Aymerie et François Cognard assurent cette reprise sur la petite scène intimiste du Lucernaire jusqu’au 28 avril du mardi au samedi à 21h et le dimanche à 17h30. Ne manquez pas ce spectacle bouleversant !
Come Bach.
Courrez sans plus tarder au Lucernaire pour écouter quatre musiciennes talentueuses et pétillantes. Un voyage artistique, surprenant et décalé où la musique de J.S. Bach est reine. Découvrez ce quatuor : une voix Anne Baquet, au piano Claude Collet, à la contrebasse Amandine Dehant et au cor anglais et hautbois Anne Regnier, à la mise en scène Gérard Rauber. C’est du mardi au samedi à 19h, le dimanche à 16h, jusqu’au 26 mai.
Toute une vie sans se voir…
Julie Rousseau et Bastien Lucas chantent, en s’accompagnant au piano, les chansons de Véronique Sanson et Michel Berger, en fil d’Ariane, le mythe d’Orphée et Eurydice. Un spectacle musical émouvant et sensible, une occasion pour ré entendre les chansons des deux compositeurs talentueux sur la scène du studio Hébertot du jeudi au samedi à 19h, le dimanche à 17h. 1h30 d’émotions.
Gosse de riche de Maurice Yvain.
Les Frivolités Parisiennes fêtent avec éclat les 100 ans de ce vaudeville déjanté. Une mise en cène jubilatoire de Pascal Neyron, des costumes épatants de Sabine Schlemmer, un orchestre formidable se dirigeant sans chef, des comédiens chanteurs exceptionnels font de cette soirée une réussite drôlissime. Maurice Yvain, c’est divin ! Quel bonheur de rire sans arrière pensée au théâtre de l’Athénée Louis Jouvet les soirs à 20h, les dimanches à 16h, jusqu’au 18 mars.
C’est facile d’être heureux quand on va mal. De Rudy Milstein.
Le début de la pièce est surprenant, les cinq excellents comédiens s’entrecroisent au rythme des événements sentimentaux de leur vie quotidienne. Un spectacle divertissant, souvent drôle et efficace, une bonne soirée de théâtre à suivre au théâtre Lepic du mercredi au samedi à 21h jusqu’au 12 mai. Arrivez en avance pour de pas rater le début.
