Cette adaptation théâtrale de Christophe Delort plaira aussi bien aux enfants, à partir de 10 ans, qu’aux adolescents. Trois comédiens interprètent avec entrain, sans se prendre au sérieux, les neuf personnages, en faisant participer le jeune public qui rit beaucoup. À réserver au Grand Point Virgule jusqu’au 28 avril, les samedis à 17h, les dimanches à 15h.
Mois : janvier 2024
Molière, l’opéra urbain, l’incroyable histoire
Des décors somptueux, des lumières magnifiques, une mise en scène virevoltante de Ladislas Chollat, une chorégraphie dynamique de Romain RB le tout fait une comédie musicale éblouissante. Une troupe de danseurs, chanteurs, comédiens talentueux et énergiques retrace la vie de Molière et son œuvre de façon inventive. N’hésitez pas à emmener vos jeunes enfants. Les miens ont adoré 8 et 12 ans. Réservez au Dôme de Paris jusqu’au 4 février, les mardis et vendredi à 20h, samedis et dimanches à 15h.
Un chapeau de paille d’Italie d’Eugène Labiche.
Je n’ai pas du tout accroché aux côtés infantiles de la mise en scène d’Emmanuel Besnault et de Benoît Gruel. C’était censé être drôle, je n’ai pas ri une seule fois. Belle énergie des acteurs qui se dépensent sans compter. À voir au Lucernaire jusqu’au 17 mars du mardi au samedi à 19h, le dimanche à 16h.
Le songe d’une nuit d’été de William Shakespeare.
Des troncs d’arbres mouvants, des chaises éparpillées, des tapis jetés au sol, une lumière mystérieuse servent de décors où évoluent roi, reine, fée, elfes, serviteurs et menu peuple. Tous s’expriment en vers ou en alexandrins dans une belle traduction de François Regnault. Entre rêve et songe, la magie opère, la féerie s’installe. Une vraie réussite d’Emmanuel Demarcy-Mota pour cette mise en scène servie par une troupe d’acteurs excellents. Ne manquer pas de réserver au théâtre de la Ville – Sarah Bernhardt jusqu’au 10 février les soirs à 20 h, les dimanches à 15 h.
Looking for Jaurès.
Une difficile performance réussie, Patrick Bonnel est un comédien habité par sa recherche sur Jean Jaurès. Il l’interprète avec facilité en passant de son rôle de vieil acteur aux discours de l’homme politique. Une mise en scène habile de Marie Sauvaneix soutient le comédien. Une leçon d’histoire mettant en lumière que l’histoire se répète… À découvrir au théâtre Essaion jusqu’au 2 avril, les lundis et mardis à 21 heures.
Freud et la femme de chambre de Leonardo de la Fuente.
Deux acteurs, deux prestations, excellente pour François Berléand, trop bruyante de Nassima Benchicou, avec l’impression qu’elles se côtoyaient sans se rencontrer. Peut-être était-ce dû au fait que ce n’était que la deuxième représentation. J’avais précisé que je voyais mal et j’ai été placée derrière une colonne ! À voir au théâtre Montparnasse jusqu’au 4 avril, du mardi au samedi à 21 h, le dimanche à 15h30.
La vengeance est un plat
Une très très libre adaptation de Titus Andronicus de William Shakespeare; texte, conception, mise en scène, scénographie de Sophie Perez. Les seuls adjectifs qui me viennent à l’esprit pour décrire cette pièce sont grotesque, moche, ridicule, inintelligible. A éviter, au théâtre Athénée jusqu’au 21 janvier.
Société d’Encouragement pour l’industrie nationale.
Elle a été créé en 1801 sous le haut patronage du premier consul Bonaparte pour soutenir le développement économique de l’industrie, au service de l’innovation. C’est la 1ère a être reconnue d’utilité publique en 1824. Depuis 1852, l’église abbatiale Saint Germain des Prés lui fait face. Chaptal fût son premier président et actionnaire aux côtés de Cambacerés, Montgolfier, Pasteur, Eiffel, Delessert… Cette association indépendante fait le pont entre les savants et les artistes. Pour en savoir plus consulter http://www.industrienationale.fr
Voyage dans le cristal.
Précipitez-vous au musée de Cluny avant le 14 janvier pour admirer cette exposition coruscante. De la Préhistoire au Moyen Âge jusqu’à nos jours le cristal de roche ou quartz a toujours fasciné. Ce n’est pas sa rareté mais sa transparence et sa pureté qui en fait sa valeur.






