La Esmeralda de Louise Bertin, sur livret de Victor Hugo.

Je ne connaissais pas cette compositrice de cet opéra peu joué, créé en 1836. L’adaptation et mise en scène de Jeanne Desoubeaux se permet quelques coupes, ajouts et digressions pour être au plus près des spectateurs. Le merveilleux théâtre des Bouffes du Nord sert d’écrin au décor du chantier intemporel de Notre-Dame. Trois chanteurs, un récitant, cinq musiciens rendent justice à ce drame de Victor Hugo. Un coup de cœur pour Jeanne Mendoche, l’émouvante et fragile interprète d’Esmeralda. Le chanteur du personnage de Frollo a une voix magnifique mais on ne comprend pas un mot de ce qu’il chante. Dommage aussi, ce concours de grimaces trop long qui n’ajoute rien au début du spectacle, visible que pour les spectateurs placés devant. À découvrir sans tarder jusqu’au 3 décembre.

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