Christo et Jeanne-Claude, Paris !

Nés le même jour le 13 juin 1935, l’un en Bulgarie, l’autre au Maroc, ils se rencontrent à Paris. Une collaboration permet au couple de réaliser au fil des années le développement de projets monumentaux d’empaquetage en extérieur. Cette exposition au Centre Pompidou montre les premiers tableaux de l’artiste puis les diverses étapes de l’empaquetage du Pont-Neuf. Passionnant, c’est jusqu’au 19 octobre.

J’ai oublié les toilettes futuristes et propres du restaurant Georges, allez y pour boire un verre ou prendre un repas. À voir pour la vue à 180 degrés et leurs ravissantes serveuses.

Château d’Ecouen

N’hésitez pas à voir le Musée national de la Renaissance, vide de visiteurs, cela vaut le coup d’y aller, c’est à une bonne heure de Paris. Sur les murs de nombreuses salles sont présentes de splendides tapisseries de Bruxelles. Les cheminées sont sculptées ou peintes. Des tableaux de grands peintres ornent les murs. Une sublime collection d’émaux sont réunis dans le musée que vous ne verrez nul part ailleurs. Mal connu, il faut le déplacement.

La Malmaison

Plus de 220 ans se sont écoulés depuis que Joséphine a aménagé fastueusement le Château de la Malmaison. Quel plaisir de se promener seul(e) dans ses appartements en compagnie de sa présence fantomatique ! Pas de roses en cette saison dans la roseraie mais sont présentes dans les gravures de sa chambre. Profitez maintenant pour visiter tranquillement ce lieu plein de charme.

À la fondation Custodia

Dessiner la figure en Italie 1450-1700 Tous les grands noms de la peinture italienne sont réunis pour illustrer la figure humaine : Lippi, Titien, Maganza, Parmigianino, Zuccari, Raphael,… l’exposition a été prolongée jusqu’au 6 septembre. Attention, la Fondation n’ouvre qu’à midi.

Passez du 1 er étage au sous-sol pour découvrir le sculpteur contemporain Siemens Dijjksta et ses spectaculaires gravures sur bois en couleur.

La Chartreuse d’Ittingen.

En 1150 un château fort, en 1420 un monastère, en 1520 saccage du lieu, 1550 l’ordre se rétablit. Du XVIIe au XVIIIe siècle, l’opulence provient d’une agriculture florissante et du vignoble. En 1836, les moines perdent leur autonomie. En 1856, le lieu est vendu à un banquier Fehr. Celui ci restaure les bâtiments et y habite avec sa famille. En 1977, la famille Fehr vend le monastère à sa propre fondation. A ce jour, c’est un lieu de séminaire et de visite, un hôtel de 68 chambres, un excellent restaurant, une magnifique roseraie, une incroyable chapelle baroque, des anciennes cellules de moine, un labyrinthe de thym, un musée d’art contemporain, des vignes à perte de vue. Proche de Zurich, il est facile et agréable d’y passer quelques jours reposants et distrayants. A consulter leur site http://www.kartause.ch

Musée des Beaux-arts à Winterthur.

À une heure de Zurich (25 km) en train, Winterthur est une ville jardin. Deux bâtiments imposants construits vers 1915 composent le musée. Le premier la Villa Flora accueille une gigantesque collection de tableaux tous plus beaux les uns que les autres, impressionniste et postimpressionniste. Monet, Bonnard, Vuillard, Sisley, Vallotton, Redon, Gris, Picasso, Mondrian, Braque, Cézanne, Roussel, Mondrian, Pissarro, Toulouse Lautrec et j’en oublie. J’ai été éblouie par tous ces splendides tableaux et étonnée, personne dans ce musée. Quel luxe !

Camille Pissarro
Félix Vallotton
Odilon Redon

Le second, le musée Oscar Reinhart expose sa collection de peintres suisses, autrichiens et allemands : Caspar David Friedrich, Ferdinand Holder, Albert Anker, Arnold Bôcklin, Adolf Dietrich. Une exposition temporaire est consacrée au peintre Carl Spitzweg est l’exemple même de la période Biedermeier. Je l’ai découvert et vivement apprécié son humour dans l’art de peindre la petite bourgeoisie.

Adolf Dietrich
Albert Anker
Carl Spitzweg

Esprit es-tu là ?

A découvrir et ne pas manquer ces obsessions en couleur au musée Maillot, jusqu’au 1 er novembre. A découvrir ces trois artistes spirites Augustin Lesage, Victor Simon, Fleury-Joseph Crépin, du début du XXe siècle, tous trois originaires du Nord, travaillant comme mineur, plombier ou cafetier, rien ne les destinait à la peinture, jusqu’à qu’ils entendent des voix ! J’ai toujours eu un faible pour l’Art brut; là, j’ai été subjuguée par la répétition des motifs et leur diversité, la transposition de leur imaginaire inspirée par la religion, l’Égypte ou leur entourage. A découvrir très vite, il n’y a pas foule en ces jours d’été. La boutique et le café sont bien agréables ainsi que toutes les personnes qui nous y accueillent.

Augustin Lesage tombeau
Victor Simon la toile judéo-chrétien
Fleury-Joseph Crépin tableau merveilleux
Elmar Trenkwalder