La Gioconda.

Le metteur en scène Olivier Py propose une version onirique noire et brillante pour cet opéra dramatique La Gioconda de Ponchielli qui se passe à Venise au XVIIè siècle. Les travaux de la Monnaie à Bruxelles met en valeur toutes les mécanismes de cette belle scène. A voir si vous le pouvez.

Foujita – Oeuvres d’une vie.

Autoportrait

Cette rétrospective regroupe 36 tableaux représentatifs de l’oeuvre de l’artiste japonais ‘Léonard’ Foujita, installé en France dès 1913. J’ai apprécié son hommage à La Fontaine, ses nus et ses chats toujours présents. C’est à découvrir à la Maison de la Culture du Japon jusqu’au 16 mars. Méfiez-vous, ce n’est ouvert qu’à partir de midi jusqu’à 20 heures. Il y a beaucoup de monde. Vous pouvez continuer en visitant, au rez de chaussée, l’exposition ‘Synergies entre tradition et modernité‘ qui présente quelques 250 objets venant de 15 régions différentes. Reflet du savoir-faire des industriels japonais.

Retour à Reims.

Texte d’Eribon, mise en scène de Thomas Ostermeier, lecture avisée mais monotone d’Irène Jacob, cet ensemble reflète l’actualité. Dans un studio d’enregistrement : une lectrice, un documentaire ou les gilets jaunes s’invitent sur scène pendant 2 heures. Que dire, j’ai apprécié la première heure, la deuxième m’a paru trop longue donc ennuyeuse. C’est à l’Espace Pierre Cardin jusqu’au 16 février.

Lorenzaccio

Marie-Claude Pietragalla et Julien Derouault se sont lancés dans un vrai défi : l’adaptation de la pièce d’Alfred de Musset Lorenzaccio. Réunir sur scène la danse, le théâtre, la musique dans un écrin de lumière. Osmose réussie. Ce merveilleux danseur Derouault interprète de Lorenzaccio ne s’exprime qu’à la fin du spectacle nous faisant regretter ces trop courtes interventions. A voir à Pleyel jusqu’au 10 février.