Les mondes de Colette.

Éclectique Colette, tour à tour écrivaine, mime, comédienne, journaliste, esthéticienne pour gagner sa vie qu’elle voulut libre des liens du mariage. Bien qu’elle se maria trois fois ! L’intelligente thématique choisie tourne autour d’un livre pour exposer les multiples talents de l’écrivaine. Pour les admirer, réservez à la BNF Mitterand pour découvrir cette remarquable exposition, jusqu’au 18 janvier.

Paul Poiret. La mode est une fête.

« Poiret vint et bouleversa tout « dit Christian Dior ! «  Je suis un artiste pas un couturier «. Ces quelques mots révèlent ses nombreux talents. Dès 1903, il fonde sa maison de couture. Cette magnifique et joyeuse exposition montre les multiples facettes de l’homme épicurien qui fut un grand novateur en réunissant de nombreux artistes pour intervenir sur ses textiles, décors, illustrations. Ses créations, parfums, tournées, fêtes sont à découvrir au MAD, musée des Arts Décoratifs jusqu’au 11 janvier.

Personne n’est Pessoa de Nico Pires.

Il ne faut pas moins d’un récitant jongleur avec un diabolo Nico Pires, d’un danseur Léo Calvino, d’un musicien Bruno Sousa et d’une chanteuse Solène Martins pour évoquer les multiples facettes du grand poète lisboëte Fernando Pessoa. Tous se mêlent pour donner en spectacle poétique. À voir au studio Hébertot les lundis à 19h et mardis à 21h, jusqu’au 18 novembre.

Hollywood brûle de Marie Reignier.

À Hollywood dans les années 50, le rêve fou d’un jeune garagiste se transforme en désillusion au moment où il pensait réussir à tout quitter. Les 5 acteurs Dorian Pia-Moreaux, Marie Reignier, Axel Kengne, Jérôme Godgrand et Thierry Mulot donnent une profondeur à ce drame d’une vie gâchée, dans une mise en scène efficace de Marie Reignier. Je suis laissée emporter par cette histoire triste. À voir au studio Hébertot du jeudi au samedi à 21h, le dimanche à 14h30, jusqu’au 26 octobre.

Melting-Pot de Israel Zangwill.

Cette pièce jouée pour la première fois en 1908 a donné son nom à l’Amérique «  le grand melting-pot » où tous les émigrés d’Europe se fondaient. L’auteur anglais est né de parents juifs russes émigrés, à Londres, pour fuir les persécutions. Cette adaptation aboutie et une mise en scène réussie de Marie-Céline Courilleault montre deux musiciens émigrés russes de confession différente essayer de vaincre les blessures du passé pour se tourner vers l’avenir, grâce à leur amour et à la musique. D’excellents comédiens à découvrir, sans tarder au studio Hébertot, du jeudi au samedi à 19h, le dimanche à 17h, jusqu’au 19 octobre.

Le Très-Bas de Christian Bobin.

J’ai tout aimé de ce spectacle. Le lieu : le clair-obscur de l’église Saint Leu-Saint Gilles où l’on devine à peine les anciens vitraux colorés, la mise en scène dépouillée d’Emmanuel Ray, le chemin de terre où évoluent les acteurs. Le son enveloppant de la contrebasse de Léa Bertogliati, les jeux de lumière de Natacha Boulet-Räber, les expressions corporelles et la diction impeccable de Mélanie Pichot, Fabien Molly et Stéphanie Lanier pour donner vie à Saint François d’Assise. À admirer les jeudis, vendredis et samedis à 21h, jusqu’au 20 décembre; sauf du 29 septembre au 3 octobre, du 13 au 15 octobre et du 27 novembre au 3 décembre. Les retrouver le 12 octobre au forum 104 – à la crypte de La Chapelle de Notre Dame des Anges dans le 6 ème. Leur site : http://www.theatre-en-pieces.fr