La cathédrale gothique dédié à Saint Maurice et Sainte Catherine fut commencée en 1280 pour finir en 1520. Il ne reste plus rien des peintures murales. À voir aussi l’église abbatiale et l’Hôtel de Ville. J’ai apprécié l’exubérance et les couleurs de la citadelle verte.

Frédéric II fait construire un château de quelques 400 pièces pour accueillir dignement le tsar Nicolas 1er et son épouse. Jardins, pagode, kiosque, temple s’ajoutent, au fil du temps et des empereurs, à la splendeur du lieu. À côté du l’exubérant baroque rococo de ce palais, Sans Souci apparaît dans son élégante simplicité voulue par Frédéric II. Absolument magnifique

Le château de CHARLOTTENBURG fut érigé par Frédéric 1er. Résidence d’été il fut agrandit successivement par Frédéric-Guillaume 1 er puis par Frédéric II. Un magnifique parc de 60 hectares et un lac l’entourent. Rénové depuis les années 1990, on peut admirer salons, salle de bal ainsi que de grands tableaux de Watteau, de peintres hollandais et des collections de porcelaine.

De chaque côté de larges avenues les monuments : opéra, université, parlement, colonne de la Victoire et le plus impressionnant, la porte de Brandebourg avec les stigmates du mur de Berlin sur la chaussée ainsi que le mémorial pour les juifs assassinés en Europe. Un aperçu de quelques heures pour donner envie de revenir.

C’est avec plaisir et nostalgie que je me suis baladée dans cette ville tellement agréable.

Après Bruxelles, Nuremberg. La construction du château commencé au XIII siècle se poursuit au cours des siècles. Les maisons, les églises, les fontaines reflètent le passage du temps. Si vous y passez de manquer leurs petites saucisses de la ville et leur bière artisanale.

C’est à la Monnaie à Bruxelles qu’il vous voudra découvrir le dernier opéra du compositeur. Sous l’entraînante baguette d’Alain Altinoglu, Sir Simon Keenlyside , Sammy Matthews et Daniela Barcellona chantent et jouent avec brio, jusqu’au 9 octobre.

S’appuyant sur la force des mots de la traduction de Bernard-Marie Koltès, la mise en scène inventive et sobre d’Agathe Mazouin et Guillaume Morel permet à tous ces jeunes acteur de jouer avec conviction ce voyage entre rêve et réalité. À voir au théâtre 13, pour constater que ce thème de la jalousie est toujours d’actualité, jusqu’au 10 octobre, du lundi au vendredi à 20, le samedi à 18h.

Même période de vie pour ces deux artistes qui ont chacun dans leur domaine, innover. Paul Poiret en libérant les femmes de leur corset. Colette en écrivant sur tout. Cela m’a amusé de constater leurs nombreux points communs : la musique, la peinture, l à danse, les parfums…Ne pas manquer de voir ces deux expositions si différentes et si proches.