Cela va faire 10 ans que Guy Savoy a son restaurant étoilé à la Monnaie de Paris , au 11 quai de Conti dans le 6 ème arrondissement. La Monnaie de Paris est l’institution monétaire nationale de la France crée par Charles II le Chauve en 864. Depuis, elle exerce la fonction régalienne de fabrication nationale de battre monnaie. Amis lecteurs, pas besoin d’être un grand détective, si le président y déjeune aujourd’hui, pour deviner que son projet MansA porté depuis 2021, devrait, sans doute voir le jour, au détriment d’importants travaux architecturaux apportés à ces magnifiques bâtiments intacts depuis des décennies. Quid des splendides salons, des expositions et des ateliers explicatifs pour les enfants…Qu’est-il besoin et l’intérêt d’une Maison des mondes africains dans ce lieu historique ? Il y a déjà les Musées de l’Homme, du Quai Branly et de la Porte Dorée où elle aurait plus sa place. Avec quel budget ? À suivre…

Difficile travail d’adaptation de René Fix d’un texte cohérent pour la scène, du gros roman original Vie et Destin, sans s’éparpiller. Une mise en scène astucieuse de Gerold Schumann ne suffit pas à apporter de la compréhension. Malgré la force et la performance des acteurs, les changements incessants de costumes et de lieux n’aident pas à appréhender, qui est qui, de l’opprimé (juif) de l’oppresseur ! Russes, allemands, nazis… un sentiment de confusion dure pendant cette heure et demie… il vous faudra aller jusqu’à Ecouen à la Grange à dîmes jusqu’au 17 janvier, puis à Alfortville au théâtre studio jusqu’au 1er février.

J’ai eu besoin d’une pause entre 2 théâtre, un chocolat chaud au salon de thé Ladurée, me sembla la bienvenue. Décevant, ce salon vieux d’un siècle a perdu son charme et son âme à force de transformation. Je n’ai pas non plus apprécié que ma commande d’un simple chocolat chaud se change en chocolat viennois, la vente forcée, à ce niveau, n’est pas agréable.

LA PÊCHE DU JOUR d’Eric Fottorino.

Je ne m’attendais pas à ce texte coup de poing, à la violence des mots remarquablement lus par Jacques Weber. Cette pêche fructueuse et incessante est faite des corps des migrants. C’était au théâtre de la Concorde.

En rentrant, j’ouvre ma télévision pour suivre sur LCP , un film reportage sur les actions efficaces et méconnues de Simone Veil : les lois sur l’adoption, la parité, l’IVG; l’amélioration de la vie à l’hôpital pour les infirmières, les patients; dans les prisons, l’instruction et les soins pour les femmes.

Ce fut une rude et dure journée éprouvante !

J’ai Si vous n’envisagez plus de porter votre manteau de fourrure de votre mère ou grand-mère, faites le transformer en pelisse avec un capuchon fourré. Il reste des chutes, Christine Brochier vous les transformera en nounours. Succès garanti ! N’hésitez pas à prendre rendez-vous au 0143313406 – 31 boulevard de Port-Royal -75013 Paris horaires d’ouverture : du mardi au samedi 11 à 12h30, 15 à 19h, le jeudi 11 à 19h – son mail : christineborgetbrochier@gmail.com

C’est au théâtre des Abbesses jusqu’au 18 janvier que se produit cette troupe de jeunes danseurs. Une heure de danse tonique et hypnotique sur une chorégraphie et musique de Hofesh Shechter, je n’ose pas vous dire à voir absolument, car ils dansent ´à guichet fermé’ !

Après la foule de l’exposition du sous-sol, faites comme moi, prenez le temps de parcourir les immenses salles désertes pour découvrir les maquettes en plâtres des églises et monuments de France et de Navarre.

Cette amusante et énorme exposition raconte au fil du temps l’histoire architecturale, économique et artistique de nos grands magasins dont certains ont disparu : Le Louvre, Aux Trois Quartiers, la Belle Jardinière et les Grands magasins Dufayel, ex ´Palais de la Nouveauté’. Le plus ancien (1852), le Bon Marché dont les créateurs Monsieur et Madame Boucicaut ont tout inventé du commerce moderne (le blanc, les soldes, la publicité..). C’est à découvrir, avec vos enfants, à la Cité de l’architecture et du patrimoine, jusqu’au 6 avril. Vous avez intérêt à réserver vos billets car il y a un monde fou, inattendu le 30 décembre.

La nature et les fleurs ont toujours été une source d’inspiration pour le couturier. Cette petite exposition montre des ravissantes robes imprimées, des bijoux et des dessins. Dommage que le lieu soit exigu pour le nombre de visiteurs. C’est au musée Yves Saint Laurent jusqu’au 4 mai.

Au rythme du piano, quatre comédiens interprètent en chantant dix rôles. Cette adaptation légère plaira aux jeunes comme aux adultes, à voir au Lucernaire, jusqu’au 19 janvier, du mardi au samedi à 18h30, les dimanches à 15h.

Dans la culture juive populaire, un dibbouk désigne une âme errante qui prend possession d’un vivant. Cette exposition foisonnante mêle la littérature, le théâtre , le cinéma et la musique. C’est à découvrir au mahJ, le musée d’art et d’histoire du Judaïsme jusqu’au 26 janvier.