Un père à aimer de et par Michaël Louchart.

Pendant l’euphorie de la victoire de la Coupe du Monde de football, le 12 Juillet 1998, Guillaume Letertre écoute avec retard deux messages vocaux. Il devient père quand il perd le sien. Ce ´seul en scène ´à multiples personnages de l’auteur et comédien est touchant et émouvant. Il célèbre les thèmes de l’amitié et de la famille. À voir À la Folie théâtre jusqu’au 11 mai, tous les dimanches à 19h.

Oblomov de Gontcharov, adaption de LM Formentin.

Vous avez jusqu’au 22 mars pour courir au théâtre Essaion pour découvrir l’intelligente adaptation du célèbre roman Oblomov, dans une mise en scène astucieuse de Jacques Connors. Deux excellents comédiens Yvan Varco et Alexandre Chapelon incarnent le fidèle serviteur et son maître reclus dans un vieil appartement. À quoi bon ? Un thème toujours d’actualité auprès de la jeunesse d’aujourd’hui. Ces jeunes qui se replient sur eux mêmes par peur de la vie. Les jeudis, vendredi et samedis à 21h.

L’or du Rhin de Richard Wagner.

Une mise en scène sobre, épurée et intelligente de Pierre Audi, des costumes élégants et stricts de Petra Reinhardt, comme j’aime, une direction musicale enthousiaste et brillante d’Alain Altinoglu, des éclairages de Valerio Tibéri rythmant la dramaturgie, des excellents chanteurs habités font de ces 6 heures d’opéra des moments magiques. Il vous faudra aller jusqu’à La Monnaie à Bruxelles pour écouter ce chef-d’œuvre, jusqu’au 2 mars.

Così fan tutti, mise en scène et adaptation du livret Antonio Cuenca Ruiz, d’après Mozart.

Les moins : le théâtre Athénée manquerait-il de femmes de ménage ? nous avions déjà eu lors de la représentation d’Ubu Roi, droit à la séance d’aspirateur au début du spectacle, idem pour celui-ci où nous eu pendant un long moment droit à la même séquence. Un démarrage d’un quart d’heure interminable. Les chanteurs sont-ils obligés de chanter un slip, même s’ils ont de belle jambes ? Je n’ai pas compris l’intention ! Une mise misérabiliste, des vêtements moches, un gros fauteuil noir, une chaise, un portant et une toile peinte à l’effigie des protagonistes.

Les plus : les voix harmonieuses des 6 chanteurs, la symbiose des voix et des instruments de musique classiques et modernes sur scène mettent en valeur la musique de Mozart, indestructible. Le magnifique duo chanteuse/saxophone qui se soutiennent et se répondent. Une adaptation légère et réussie, à l’image du titre légèrement changé. À écouter au théâtre Athénée jusqu’au 9 février, du mardi au samedi à 20h, le dimanche à 16h.