Worth – Inventer la couture.

Quelques 400 robes, accessoires, objets d’arts, peintures, parfums et arts graphiques illustrent l’immense talent de ce pionnier Charles Fredérick Worth qui inventa les statuts, les structures et les concepts de la Haute Couture. Cette première rétrospective est à admirer au Petit Palais jusqu’au 7 septembre.

Un fil à la patte de Georges Feydeau.

Une mise en scène virevoltante et pétillante de Florence Le Corre et Philippe Pierson permet aux jeunes comédiens de l’école d’art dramatique du Lucernaire de montrer et d’exprimer leur enthousiasme à jouer ce vaudeville. Quel plaisir de s’amuser autant qu’eux et de rire de bon cœur de cette satire sociale. C’est réjouissant de partager et de retrouver au Lucernaire ce spectacle survolté, du mercredi au samedi à 20h, le dimanche à 17h, jusqu’au 27 juillet.

La bohème de Puccini. À éviter…

Je vous avais prévenu en 2020 qu’il fallait à tout prix éviter la désastreuse mise en scène de Claus Guth pour cet opéra, je vous le rappelle à nouveau au cas où vous souhaiteriez prendre un abonnement pour la rentrée. Elle se re joue à partir du 12 septembre à l’opéra Bastille.

Manon de Jules Massenet.

C’est la même mise en scène classique de Vincent Huguet déjà vue lors des représentations de 2020 et 2022. Je l’ai revu avec plaisir avec deux jeunes chanteurs éblouissants Amina Edris en Manon et Benjamin Bernheim en Chevalier des Grieux heureusement entourés d’autres chanteurs à la hauteur. Préférez la date du 6 juin pour profitez de cet élégant et excellent ténor. C’est à l’opéra Bastille jusqu’au 20 juin.

Jeanne Cherhal.

Le public du théâtre des Abbesses n’est pas habitué à écouter, deux soirs de suite, cette chanteuse française entourée de son orchestre et de ses fans. J’ai découvert son univers mélodique et protestataire. Pas mal , une ligne musicale répétitive et monocorde. Pour moi, un spectacle qui dure 2 heures, trop long.

Rigoletto de Giuseppe Verdi.

J’ai retrouvé avec plaisir la même mise en scène sobre, élégante et efficace de Claude Guth, ce triste mélodrame dirigé par un fougueux jeune chef d’orchestre italien Andrea Battistoni est toujours aussi émouvant. Des chanteurs talentueux : Rigoletto George Gagnidze, le duc

de Mantoue Dmitry Korchak, Gilda Slávka Zámečniková et les chœurs se partagent la scène pour le plair du public. À écouter à l’opéra Bastille, jusqu’au 12 juin.