Le Petit Faust d’Hervé.

Après un début poussif qui semble interminable dû à la mise en scène imaginée par Sol Espeche, d’un animateur de jeu pour gérer le public. Mais quand la musique éclate sous la baguette virevoltante du chef Sammy El Ghadab et des musiciens des Frivolités Parisiennes on est pris par l’énergie des chanteurs sur scène pendant plus de 2 heures. La sculpturale mezzo soprano et Mathilde Ortscheidt en Méphisto enflamme la scène. Une délicieuse soirée ou l’on rit beaucoup à entendre au théâtre Athénée Louis Jouvet jusqu’au 20 décembre.

Andrea Chénier d’Umberto Giordano.

Une curiosité à découvrir, en direct du Met de New York, mais au cinéma Pathé Gaumont, à Paris, cet opéra est créé en 1896. Il narre l’histoire d’Andrea Chénier guillotiné pendant la révolution française. La mise en scène de Nicolas Joël met en valeur les chanteurs Sonya Yoncheva, Piotr Beczela et Igor Golovatenko, sous la baguette énergique de Daniele Rustioni.

Robinson Crusoé de Jacques Offenbach.

Qui mieux que Marc Minkowski à la baguette et Laurent Pelly à la mise en scène pour donner vie à cette partition inconnue ! Une distribution étincelante Julie Fuchs, Sahy Ratia, Adèle Charvet, Julie Pasturaud, Marc Mauillon, Emma Feket, le chœur Accentus dans l’adaptation intelligente et déjantée d’Agathe Mélinand font de cette soirée une réussite incontestable fort drôle. Au théâtre des Champs Elysées jusqu’au 14 décembre.

If music be the flood of love de William Shakespeare.

C’est un spectacle poétique et musical sur une trentaine de sonnets parlés et chantés par Alexandre Martin-Varroy, Cet acteur (et metteur en scène) a une voix magnifique et une diction impeccable en français et en anglais. Il est entouré par une élégante accordéoniste Julia Simoimeri et soutenu par une partition électroacoustique composée par Théodore Vibert, jouée en direct sur scène. La magnifique traduction de Jean-Michel Déprats rend hommage au lyrisme soigné et poétique de l’auteur. À découvrir au théâtre de l’Epée de Bois , à la Cartoucherie, les jeudis, vendredis à 21h, les samedis et dimanches à 16h30, jusqu’au 21 décembre. PS : bien se couvrir et surtout éviter le bar, la nourriture est vraiment mauvaise.

Au nom du père d’Ahmed Madani.

Une odeur sucrée et gourmande embaume la salle aux fauteuils confortables du théâtre de Belleville. L’auteur et metteur en scène Ahmed Madani et l’actrice Anissa vous accueillent avec un préambule pour vous expliquer comment cette histoire à débuter, pourquoi la cuisine et l’écran. Un texte ciselé, une actrice exceptionnelle de naturel (et bonne pâtissière), une inter action entre deux histoires qui s’entremêlent font de ce sujet lourd en pathos un merveilleux spectacle. La magie du théâtre ! Vous regretterez de ne pas entendre et participer à ce conte. En décembre : du mercredi au vendredi à 19h, le samedi à 21h15, le dimanche à 15h ; en janvier : mercredi à 19h, jeudi, vendredi à 21h15, samedi 19h, dimanche à 19h ; en février : du mercredi au samedi à 19h, dimanche à 15h.