Cette pièce jouée pour la première fois en 1908 a donné son nom à l’Amérique « le grand melting-pot » où tous les émigrés d’Europe se fondaient. L’auteur anglais est né de parents juifs russes émigrés, à Londres, pour fuir les persécutions. Cette adaptation aboutie et une mise en scène réussie de Marie-Céline Courilleault montre deux musiciens émigrés russes de confession différente essayer de vaincre les blessures du passé pour se tourner vers l’avenir, grâce à leur amour et à la musique. D’excellents comédiens à découvrir, sans tarder au studio Hébertot, du jeudi au samedi à 19h, le dimanche à 17h, jusqu’au 19 octobre.
Mois : septembre 2025
Le Très-Bas de Christian Bobin.
J’ai tout aimé de ce spectacle. Le lieu : le clair-obscur de l’église Saint Leu-Saint Gilles où l’on devine à peine les anciens vitraux colorés, la mise en scène dépouillée d’Emmanuel Ray, le chemin de terre où évoluent les acteurs. Le son enveloppant de la contrebasse de Léa Bertogliati, les jeux de lumière de Natacha Boulet-Räber, les expressions corporelles et la diction impeccable de Mélanie Pichot, Fabien Molly et Stéphanie Lanier pour donner vie à Saint François d’Assise. À admirer les jeudis, vendredis et samedis à 21h, jusqu’au 20 décembre; sauf du 29 septembre au 3 octobre, du 13 au 15 octobre et du 27 novembre au 3 décembre. Les retrouver le 12 octobre au forum 104 – à la crypte de La Chapelle de Notre Dame des Anges dans le 6 ème. Leur site : http://www.theatre-en-pieces.fr
RelationShit d’Antoine Sentis.
De jeunes comédiens survoltés, une mise en scène rythmée et un texte caustique donnent un aperçu véridique de la vie des relations des salariés d’une start-up. Drôle et percutant, à voir au studio Hébertot les lundis et mercredis à 21h, jusqu’au 17 novembre.
Tout le Monde écrit des Chansons de et par Julien Joubert.
1h20 distrayante et musicale avec un compositeur Julien Joubert pour apprendre le solfège d’une façon ludique avec une participation joyeuse du public. À entendre les mardis et mercredis à 19h, au studio Hébertot jusqu’au 5 novembre.
L’étoffe des rêves.
Cette exposition réunit 36 artistes qui s’emparent de techniques ancestrales du tissage, de la broderie, de la tapisserie, de la dentelle, du macramé, du tricot ou de la couture. Que de couleurs et d’émotions au travers de ces œuvres, à découvrir à la Halle Saint Pierre, jusqu’au 31 juillet.









L’invention d’une écriture. Le plancher de Jeannot et les œuvres de ….
Jean Crampilh-Broucaret, dit Jeannot a gravé ces mots sur ce plancher à la mort de sa mère qui fut inhumée dans leur maison d’une commune rurale du Béarn. Après une restauration difficile, ce plancher est présenté avec une sélection d’artistes pour permettre d’explorer des similitudes entre les signes, la matière et l’écriture. À découvrir au musée d’Art et d’Histoire de l’hôpital Sainte-Anne, 1 rue Cabanis, jusqu’au 18 janvier; du mercredi au dimanche de 13 à 18h.



Impressions Nabies.
Le groupe des Nabis : Pierre Bonnard, Maurice Denis, Édouard Vuillard, Ker Xavier Roussel pour les lithographies en couleurs et Felix Vallotton, Aristide Maillol pour les gravures sur bois ont contribué à leur renouveau au travers d’affiches, des illustrations pour des revues, des estampes, des programmes, des partitions de musique …quelques 200 œuvres sont exposées à la BNF Richelieu, jusqu’au 11 janvier.






Maison Parisienne occupe la colonne de Juillet, place de la Bastille !
Une installation que monumentale de l’artiste Aude Franjou s’installe au cœur de la colonne de Juillet, des caveaux jusqu’au sommet de la rotonde. Les grilles, les rampes, les escaliers sont décorés par des çentaines de branches de corail et de lianes en fibre de lin allant du blanc à des dégradés jaunes, orangés, carmins.
Elle fait partie de notre paysage familier mais elle demeure un mystère pour beaucoup de parisiens. J’ai eu le privilège de la visiter. C’est émouvant de découvrir l’inscription commémorative des citoyens français morts en février 1848. À l’origine, une fontaine monumentale surmontée d’un éléphant pour célébrer la réduction de l’adduction d’eau à Paris. Ce ne fût jamais réalisé. On a gardé les soubassements de marbres rouge et blanc. Sur son fût, constitué de 23 tambours de bronze boulonnés les uns aux autres sont gravés le nom de 504 citoyens qui s’armèrent et combattirent pour les libertés publiques et tombèrent au combat et y reposent. Pour s’inscrire @maisonparisiennegallery, jusqu’au 19 septembre.






Les gros patinent bien.
Vous avez beaucoup de chance! Cette pièce formidable de créativité revient au théâtre de la Pépinière les jeudis et vendredi à 19h, les samedis à 16h, jusqu’au 4 janvier. Je vous avais part de mon enthousiasme le 2 mars dernier (lire mon compte-rendu) vous conseillant d’aller voir cette pièce, sans attendre. Réservez au plus vite, vous serez comme moi séduits.
