Melting-Pot de Israel Zangwill.

Cette pièce jouée pour la première fois en 1908 a donné son nom à l’Amérique «  le grand melting-pot » où tous les émigrés d’Europe se fondaient. L’auteur anglais est né de parents juifs russes émigrés, à Londres, pour fuir les persécutions. Cette adaptation aboutie et une mise en scène réussie de Marie-Céline Courilleault montre deux musiciens émigrés russes de confession différente essayer de vaincre les blessures du passé pour se tourner vers l’avenir, grâce à leur amour et à la musique. D’excellents comédiens à découvrir, sans tarder au studio Hébertot, du jeudi au samedi à 19h, le dimanche à 17h, jusqu’au 19 octobre.

Le Très-Bas de Christian Bobin.

J’ai tout aimé de ce spectacle. Le lieu : le clair-obscur de l’église Saint Leu-Saint Gilles où l’on devine à peine les anciens vitraux colorés, la mise en scène dépouillée d’Emmanuel Ray, le chemin de terre où évoluent les acteurs. Le son enveloppant de la contrebasse de Léa Bertogliati, les jeux de lumière de Natacha Boulet-Räber, les expressions corporelles et la diction impeccable de Mélanie Pichot, Fabien Molly et Stéphanie Lanier pour donner vie à Saint François d’Assise. À admirer les jeudis, vendredis et samedis à 21h, jusqu’au 20 décembre; sauf du 29 septembre au 3 octobre, du 13 au 15 octobre et du 27 novembre au 3 décembre. Les retrouver le 12 octobre au forum 104 – à la crypte de La Chapelle de Notre Dame des Anges dans le 6 ème. Leur site : http://www.theatre-en-pieces.fr