Niki de Saint Phalle – Jean Tinguely – Pontus Hulten.

C’est au Grand Palais rénové que l’on découvre cette exposition sur ces deux artistes engagés et leur ami directeur de musée Pontus Hulten. En parcourant cette grande exposition ludique et pleine de gaieté, on sent les liens d’amitié qui les liaient. Jusqu’au 4 janvier.

À la place des massifs de fleurs, du béton, les mêmes marches sont à gravir pour arriver dans un immense hall où 3 caisses sont posées. On peut voir au travers des vitres la magnifique structure métallique et de verre telle qu’elle a été créée. Au sous-sol, l’entrée du Palais de la Découverte, toilettes et vestiaires habilement dissimulés dans les murs sont présents. Il y a des ascenseurs. A suivre, quand les travaux de rénovation seront terminés.

Les brigands de Jacques Offenbach.

Une mise en scène déjantée de Barrie Kosky, des costumes ébouriffants, un chef vitaminé Michele Spotti, des dialogues amusants ré écrits par Antonio Cuenca Ruiz, des chanteurs éblouissants et un chœur superbe; cela aurait pu être une incroyable mise en scène de La Vie Parisienne de Jérome Savary, quelle merveilleuse soirée et quel plaisir de rire de bon cœur. Courrez à l’Opéra Garnier, jusqu’au 12 juillet.

Dans le flou, une autre vision de l’art de 1945 à nos jours.

J’ai eu du mal à adhérer à la notion de flou d’après guerre. Je n’ai ressenti aucune émotion devant les photographies d’amateurs et les tableaux de jets d’encre des photocopieuses. J’ai vivement apprécié les quelques tableaux de Turner, Monet, Redon, Hartung, Rothko. À découvrir au musée de l’Orangerie, jusqu’au 18 août.

Carmen de Georges Bizet.

L’opéra La Monnaie à Bruxelles, nous avait suggéré une mise en scène de l’héroïne en drag queen ! Il n’en fût rien. Une mise en scène de Dimitri Tcherniakov propose une expérience thérapeutique sous forme de jeu théâtral. Cela fonctionne bien, comme je l’avais trouvé en 2019. À la baguette, Nathalie Stutzmann dirige avec fougue. Stéphanie d’Oustrac et Attilio Glaser se donnent la réplique avec sensualité et la violence nécessaire. À voir jusqu’au 25 juin. Détail piquant : Pour ceux qui connaissent Christophe Barbier au théâtre, le directeur de l’établissement lui ressemblait dans sa manière de s’exprimer.

Le dernier sacre.

Le Mobilier National de la Galerie des Gobelins raconte le sacre de Charles X organisé en huit mois. C’est une cérémonie grandiose. à découvrir jusqu’au 20 juillet.

Alice et Lewis.

Méryl Vourch, élève de l’École Normale Supérieure, section littéraire, à adapter et mis en scène un texte inspiré des écrits de Lewis Carroll : ´Alice au Pays des Merveilles’ et de ´L’autre côté du miroir’. Maya Ali a créé la scénographie. Les élèves de l’Ecole ont interprété, avec conviction, pour rendre l’univers cauchemardesque et angoissant d’Alice. À voir à l’auditorium du théâtre Nicole Loraux, 45 rue d’Ulm, dans le 5 ème, dimanche 8 juin à 17 et 20 h, lundi 9 juin à 12h30. My.weezevent.com/Alice-et-Lewis