Mon jour de chance de Patrick Haudecoeur et Gérald Sibleyras.

Trois vieux amis prennent leurs décisions en jouant au dé. l’un d’entre eux se dit que sa vie aurait été différente s’il avait fait un six… il re joue et vit à chaque fois une autre vie. On rit de bon cœur en découvrant ses vies supposées. Pour se distraire sans arrière pensée, réservez au théâtre Fontaine, jusqu’au 18 mai, du mardi au samedi à 21h, le dimanche à 16h.

Musée des langues

Savez-vous qu’il existe 7000 langues dans le monde ? Qu’1% des langues sont parlés par la moitié de la planète ? Qu’une langue se perd toutes les trois semaines ? Pour en savoir beaucoup plus , n’hésitez pas à visiter ce curieux petit musée niché entre l’église Saint Sulpice et le musée du Luxembourg. C’est au 10 rue Servandoni de 10 à 19h, fermé les jeudis et vendredis. Vous serez accueilli avec chaleur par le créateur néo-zélandais qui se fera en plaisir de partager ses connaissances dans ce lieu improbable rempli de trésors pendant une heure de visite interactive avec vos enfants. À partir de 6 ans.

L’art dans la rue.

Tous les grands noms de peintres sont présents dans ces 230 affiches dans cette divertissante exposition : Bonnard, Chéret, Mucha, Steinlen, Toulouse-Lautrec, Vuillard. Ce parcours évoque l’âge d’or de cet univers visuel de la ville du XIXe siècle. Allez les découvrir au musée d’Orsay jusqu’au 6 juillet.

Le Misanthrope de Molière.

Vous pouvez admirer la mise en scène intelligente et classique de Georges Lavaudant, les costumes noirs et blancs de Daniel Loayza au théâtre de l’Athénée, jusqu’au 30 mars. Éric Elmosnino en Alceste, François Marthouret en Philinte, Mélodie Richard en Celimène et les autres acteurs font merveille. C’est un bonheur d’entendre des alexandrins. Du mardi au samedi à 20h, le dimanche à 16h.

Tant pis c’est moi de Denis Lachaud et Sam Karmann.

Je ne connaissais pas son nom en venant au Lucernaire. En sortant de cette représentation de ce seul en scène, je ne peux l’oublier : Sam Karmann. Ne l’oubliez pas non plus ! L’histoire mouvementée de sa vie vie familiale, sa mère exceptionnelle, ses maris et pères absents ou présents qui l’ont conduits sur les planches. Touchant et émouvant ce spectacle vous enchantera comme il m’a séduit. Il reste qu’une représentation ce dimanche à 15h. À suivre, peut-être dans d’autres théâtres

Peut-être Nadia d’Anne-Sophie Mercier et Pascal Reverte.

L’idée est excellente : l’exploit de la jeune gymnaste roumaine Nadia Comaneci, les comédiens sont bons chacun dans leurs multiples rôles. Ses allées et retours dans le passé et le présent, la fiction et le réel donnent une impression inquiétante sans approcher de la réalité. Bref, je n’ai pas adhéré du tout. La pièce m’a semblé très longue avec trop de répétions des mots et des images et passage vidéos. A voir au théâtre de la Reine Blanche, du mercredi au vendredi à 19h, samedi à 18h et dimanche 16h, jusqu’au 30 mars.

Un père à aimer de et par Michaël Louchart.

Pendant l’euphorie de la victoire de la Coupe du Monde de football, le 12 Juillet 1998, Guillaume Letertre écoute avec retard deux messages vocaux. Il devient père quand il perd le sien. Ce ´seul en scène ´à multiples personnages de l’auteur et comédien est touchant et émouvant. Il célèbre les thèmes de l’amitié et de la famille. À voir À la Folie théâtre jusqu’au 11 mai, tous les dimanches à 19h.