Difficile travail d’adaptation de René Fix d’un texte cohérent pour la scène, du gros roman original Vie et Destin, sans s’éparpiller. Une mise en scène astucieuse de Gerold Schumann ne suffit pas à apporter de la compréhension. Malgré la force et la performance des acteurs, les changements incessants de costumes et de lieux n’aident pas à appréhender, qui est qui, de l’opprimé (juif) de l’oppresseur ! Russes, allemands, nazis… un sentiment de confusion dure pendant cette heure et demie… il vous faudra aller jusqu’à Ecouen à la Grange à dîmes jusqu’au 17 janvier, puis à Alfortville au théâtre studio jusqu’au 1er février.
J’ai eu besoin d’une pause entre 2 théâtre, un chocolat chaud au salon de thé Ladurée, me sembla la bienvenue. Décevant, ce salon vieux d’un siècle a perdu son charme et son âme à force de transformation. Je n’ai pas non plus apprécié que ma commande d’un simple chocolat chaud se change en chocolat viennois, la vente forcée, à ce niveau, n’est pas agréable.
LA PÊCHE DU JOUR d’Eric Fottorino.
Je ne m’attendais pas à ce texte coup de poing, à la violence des mots remarquablement lus par Jacques Weber. Cette pêche fructueuse et incessante est faite des corps des migrants. C’était au théâtre de la Concorde.
En rentrant, j’ouvre ma télévision pour suivre sur LCP , un film reportage sur les actions efficaces et méconnues de Simone Veil : les lois sur l’adoption, la parité, l’IVG; l’amélioration de la vie à l’hôpital pour les infirmières, les patients; dans les prisons, l’instruction et les soins pour les femmes.
Ce fut une rude et dure journée éprouvante !
