Zombis, la mort n’est pas une fin ?

Cette exposition instructive vous enseigne ce qu’est le vrai Zombi, sa provenance, ses croyances. Ce mot désigne l’esprit ou le fantôme d’un mort. Son origine ouest-africaine se retrouve en Haïti, à la suite de la traite des enclaves. Il se transforme au contact du vaudou, cette religion issue du mélange des croyances africaine, caribéennes et catholiques. À découvrir au musée du Quai Branly jusqu’au 16 février.

Atelier d’auto-défense.

Organisé par la mairie du V arrondissement, cet atelier est proposé par un groupe de bénévoles : gendarmes, responsables de sécurité.. regroupés pour aider les femmes à acquérir des réflexes de défense en cas d’agression verbale ou physique. Ce sont des stages utiles de 3 heures. Vous trouvez tous renseignements sur leur site http://www.ladiessystemdefense.com ou vous inscrire à contact@ladiessystemdefense.com

Frères de la Forêt, des résistants face à l’URSS d’Antoine de Meaux.

Après le pacte germano- soviétique signé en août 1939, Staline a commencé à envahir les pays Baltes. Antoine de Meaux a écrit et réalisé ce film qui retrace la résistance lituanienne au travers des témoignages des derniers survivants. Pendant plus de 10 ans, les Frères de la Forêt se sont battus avec courage contre l’envahisseur. On ignore cette résistance qui ressemble trait pour trait à ce qui ce passe aujourd’hui en Ukraine. Intelligent et instructif, ce film sera à voir absolument en Février sur la chaîne 5.

Arte Povera à la Bourse de Commerce, Pinault collection.

Admirablement restauré par l’architecte Tadao Ando, ce bâtiment circulaire offre de vastes espaces pour présenter 13 artistes de l’Arte Povera. Dès 1960, des artistes italiens commencent à créer des œuvres à partir de matériaux utilisés au quotidien. Ils ont compris que l’humain, l’animal, le végétal et le minéral sont liés. Des médiateurs compétents sont présents pour vous éclairer et donner des pistes pour vous aider à comprendre ces installations exposées. Plus que nécessaire dans mon cas, car la plupart me sont hermétiques. Un tas de charbon, un bout de gazon, de moquette sale, un empilement de vêtements……

Surréalisme, le surréalisme d’abord et toujours.

Quatre décennies après la sortie du ‘Manifeste du surréalisme ´ d’Andre Breton, en octobre 1924, le Centre Pompidou célèbre cet anniversaire. Cette formidable exposition, tel un labyrinthe présente treize thématiques. J’ai surtout apprécié la découverte des nombreuses peintres femmes surréalistes qui m’étaient inconnues. À parcourir jusqu’au 13 janvier, avant qu’elle ne parte à Bruxelles , à la fondation Mapfre.

Vole, Eddie, vole de Léonard Prain.

Inspirée d’une histoire vraie, cette pièce raconte la vocation d’un jeune garçon anglais de participer aux Jeux Olympiques d’hiver. Trois comédiens enthousiastes interprètent une vingtaine de personnages qui jalonnent son parcours semé d’embûches. Pétillant et drôle. A découvrir au théâtre du Petit Montparnasse du mercredi au samedi à 21h.

Au Palais de Tokyo.

Une multitude de visions et de voix qui abordent le présent en allant chercher dans le passé sont à découvrir au travers des sept expositions très différentes les unes des autres, jusqu’au 5 janvier. J’ai vraiment apprécié les collages de Malava Andrialavidrazana.

Naudline Pierre
Inès di Folco Jemmi
Abigail Lucien
Malava Andrialavidrazana
Barbara Chase-Riboud
Myriam Mihindou