Inspirée par l’émouvante musique baroque d’Henry Purcell, la chorégraphe Blanca Li crée un ballet épuré pour 10 danseurs. La scène gorgée d’eau permet aux danseurs des glissades contrôlées. Ils semblent en apesanteur pour exprimer les émotions amoureuses qui mènent à la mort de Didon. Lumière et clair-obscur donnent un climat de mystère et de magie. Un magnifique ballet à découvrir au Chapiteau, à la Villette jusqu’au 31 octobre.
Mois : octobre 2024
L’intime, de la chambre aux réseaux sociaux.
Intéressante approche pour cette exposition qui met en scène l’intime ou intimus, en latin; tout ce qui est à l’intérieur de nous, tout ce qui touche à la vie privée. De la chambre à la toilette à la sexualité pour arriver aux réseaux sociaux, à la surveillance et au journal intime; suivez cet édifiant parcours au musée des Arts Décoratifs, jusqu’au 30 mars. On est loin de Virginia Woolf et de son roman « une chambre à soi »






Crystal/ Pite/ Christos Papadopoulos.
Ce sont les magnifiques danseurs du Nederlands Dans Theater (NDT 1) qui interprètent les ballets des créatifs chorégraphes.
Sept sublimes danseurs pour Solo Echo sont la grâce même, l’élégance, la souplesse, vingt minutes de beauté.
Seize danseurs sont présents sur scène pour exprimer les Liens invisibles /Ties Unseen. Hypnotique
À admirer au théâtre de la Ville, jusqu’au 26 octobre.
La fille du régiment de Gaetano Donizetti.
On sort de cette représentation, le cœur en fête et des ailes aux pieds. La musique joyeuse sous la baguette enlevée du chef Evelino Pidò, la mise en scène et costumes de Laurent Pelly dans lesquels évoluent avec aisance Julie Fuchs, Lawrence Brownlee et Lionel Lhote et les chœurs font de cette soirée une vraie réussite réjouissante. C’est à l’opéra Bastille jusqu’au 20 novembre.
Tina Barney. Family Ties.
Je ne suis pas venue pour rien puisque j’ai pu voir les photos colorées et édifiantes de la photographe Tina Barney de la bourgeoisie américaine et européenne. C’est au Jeu de Paume jusqu’au 19 janvier.



Chantal Akerman, travelling.
Difficile de juger cette exposition qu’à l’ombre de photos et de commentaires, dues à une panne d’électricité. Pas d’écrans d’ordinateurs ni de films ce qui est gênant quand on veut montrer le travail d’une cinéaste ! C’est au Jeu de Paume, aux Tuileries, jusqu’au 19 janvier.
Come Bach
Vous avez beaucoup de chance ! Pour ceux qui n’avaient vu ce spectacle musical au Printemps, vous pouvez le voir et/ou le revoir avec les mêmes talentueuses musiciennes. On ne change pas une équipe formidable. C’est toujours au Lucernaire, du mardi au samedi à 20h et le dimanche à 17h; du 13 novembre jusqu’au 12 janvier. À lire et/ou relire mon compte-rendu du 20 mars dernier.
Tarsila do Amaral, peindre le Brésil moderne.
L’œuvre méconnue en France de cette artiste brésilienne présente des influences multiples : de l’Europe et du Brésil. j’ai aimé ses couleurs vives, sa peinture épurée, presque naïve allant vers le cubisme. Allez découvrir ses toiles au musée du Luxembourg jusqu’au 2 février.






Ubu Roi d’Alfred Jarry.
Cette farce mêlant satire, humour, parodie et absurdité n’a pas vieilli. Les Frivolités Parisiennes, sur une musique de Claude Terrasse, ponctuent les délires du couple Ubu. L’inventive et extravagante mise en scène de Pascal Neyron ajoute à l’actualité du texte. À ne pas manquer de voir au théâtre de l’Athénée jusqu’au 20 octobre.
