C’est à l’Espace Cardin du 26 septembre au 10 octobre que vous pourrez découvrir le texte de Gustave Flaubert revu et détourné par la famille Deschiens. Jérôme Deschamps et Micha Lescot interprètent avec brio les deux copistes. La mise en scène est conforme à l’esprit de la compagnie. Si vous l’appréciez, vous allez aimer et rire des expériences campagnardes des deux compères. Un couple improbable les accompagne dans cet univers des idées reçues. Etant, sans doute, une puriste, je n’ai pas aimé cette interprétation, trop loin des idées de Flaubert, même, si c’est très réussi dans la caricature de gens savants et ridicules.
Mois : septembre 2017
Elle était une fois – Acte I
Sortez des sentiers battus et allez jusqu’à l’Hôpital Sainte-Anne, 1 rue Cabanis, découvrir l’exposition « Elle était une fois ». L’entrée est gratuite : c’est du mercredi au dimanche de 14 h à 19 heures jusqu’à fin novembre. Pour ceux qui ne connaissent pas encore l’Art Brut ou l’art des fous, profitez de cet anniversaire des 150 ans de l’Hôpital pour découvrir ces dessins et peintures dont la plupart date d’avant 1950. De nombreux artistes contemporains s’inspirent de ces dessins/peintures obsessionnelles. Vous n’avez plus besoin d’aller à Lausanne pour dénicher le magnifique musée qui leur est consacré.
L’art du pastel de Degas à Redon
C’est au Petit Palais, que vous pourrez admirer, pour la première fois, 130 pastels de ses fonds propres. Le XVIIIe siècle est l’âge d’or de ce médium. Au XIX e siècle, le pastel bénéficie d’un véritable renouveau avec la création, en 1885, de la Société de pastellistes français. D’Elisabeth Vigée-Lebrun et James Tissot connus pour leurs portraits, John-Lewis Brown pour ses chevaux et paysages, Léon Clavel dit Will pour ses paysages, Berthe Morissot pour ses portraits d’enfants, René Gibert pour ses études sur le roux, Renoir, Degas et Odilon Redon. J’ai été séduite par la qualité de tous ces tableaux tous plus vivants les uns que les autres. Vous avez jusqu’au 8 avril 2018 pour les voir.
Y aller très vite, avant que le bouche à oreille vous le recommande.
En avant-première : 11 Conti
Ré ouverture de La Monnaie de Paris fondée en 864 pour battre monnaie. Depuis 1775, elle est installée en bord de Seine, quai Conti.
Merci, Béatrice, de m’avoir invitée à cette soirée qui m’a permis de découvrir ce bel écrin pour toutes ces monnaies. Vous n’aurez pas assez d’une journée pour tout découvrir. Au côté du musée ont été conservé les ateliers pour la frappe de la monnaie. Commencez la visite par la découverte des métaux utilisés d’hier à aujourd’hui : cuivre, étain, nickel zinc, aluminium, bronze, or, argent….le laboratoire, la gravure, les machines, les flancs, la frappe; ce serait trop long de tout énumérer. Un décor sobre et moderne, des vitrines accessibles, des explications claires, tout est fait pour les enfants comme les adultes pour faciliter la compréhension et l’importance de cette industrie partagée entre Pessac et Paris. La boutique est spacieuse et luxueuse, un restaurant étoilé , une brasserie contribuent à faire une réussite de ce Palais, à la vue magnifique sur la Seine et le Louvre. Vous pourrez le découvrir, à partir du 30 septembre prochain.
La Veuve Joyeuse
C’est toujours un bonheur de voir/revoir cette opérette en 3 actes. Une musique entrainante (Franz Lehar), un jeune chef d’orchestre tchèque (Jakub Hrusa), une mise en scène classique absolument magnifique (Jorge Lavelli), un décor authentique (Antonio Lagarto), des robes de rêve ( Francesco Zito) contribuent à faire de cet spectacle, une résussite. Le temps passent trop vite. Des chanteurs faisant partager leur bonheur d’être sur scène : les resplendissantes et élégantes Véronique Gens (la veuve joyeuse) et Valentina Nafornita (Valencienne); en Danilo (Thomas Hampson) et en l’ambassadeur (Franck Leguérinel). C’est à l’Opéra Bastille jusqu’au 21 octobre, le prix des places est un obstacle pour que tous y aillent !
Christian Dior
On se presse, on se bouscule, cela en faut vraiment la peine, c’est une magnifique rétrospective du travail de Monsieur Dior depuis les années 50 au delà de sa disparition avec les collections de ses successeurs talentueux tel Yves Saint Laurent…. réservez vos billets pour 11 heures pour espérer voir mieux et bien comptez 2 heures pour tout admirer. La mise en scène, j’ai particulièrement apprécié le décor en pétales blancs, les robes accessoirisées, les parfums. Les photos parlent d’elles-même.
Pour célébrer Paris. C’est au Musée des Arts Décoratifs, rue de Rivoli.
EGMONT
Un architecte japonais a réalisé ce magnifique bâtiment Shigeru Ban. 6000m2 de panneaux solaires ont été nécessaires pour coiffer le toit sphérique qui suivent la course du soleil. Un immense écran géant est posé le bâtiment face à l’esplanade nous montre de la publicité, en espérant dans le futur ce seront les concerts qui seront transmis. Un immense hall vitré ouvre sur salle toute aussi immense. Tout cela sent le neuf. Presque trop ! Escalators en panne, la moitié des toilettes aussi, il aurait été avisé de mettre un petit porte-manteau comme cela se fait partout ailleurs, bars et restaurant fermés. Un ascenseur permet d’aller au 4 étage qui est le 1er balcon. On pense que la structure est en bois en réalité ce sont des tubes en carton. Pourquoi chercher si loin , les textes écrits par Goethe en 1788. Belle musique de Beethoven bien dirigée par Laurence Equilbey et son orchestre. Mise en scène absente, mais hyper présente la publicité pour des voitures sur l’écran géant. On voit les chanteurs arrivés en voiture ! Payent-on les places si peu chers (34 euros!) pour que la publicité se mélange à la mise en scène qui pertube l’écoute de l’oeuvre. Est-on obligé, comme au cinéma, de la subir ?
MAS
Le Musée Aan de Stroom a ouvert ses portes en mai 2011, à Anvers, à 2 pas du port.
Il présente à chacun de ses étages des collections diverses autour de l’ethnographie, anthropologie et la marine. Des escalators et ascenseurs desservent chacun des étages.
Les portes s’ouvrent toutes seules à votre arrivée. Au premier, les réserves, un regard privilégié dans les coulisses du MAS, génial ! tout ce qui ne peut pas être présenté dans les expositions actuelles, est rangé des vitrines grillagées. On peut voir ou deviner les tableaux, sculptures et autres objets divers et variés. A chacun des étages, une exposition différente; celles du mois de septembre : « Photographe de la Ville »; « Les secrets du chocolat » sur le cacao; « La vie et la mort, des Dieux et des hommes »; « Port Mondial, du commerce et de la navigation »… ne pas oublier de monter au dernier étage pour admirer Anvers à ses pieds et voir la tête de mort faite dans le dallage de l’entrée du musée. Plein de restaurants et bars vous attendent à ses pieds.
Au centre ville, la Maison Rubens vous attend. Sa maison, son atelier, son jardin, ses oeuvres et ses collections sont autant de curiosités.
« Every end is a new beginning »
De 1868, date de la Fondation de la Société Libre des Baux-Arts à 1914, cette exposition présente diverses des peintres, sculpteurs, dessinateurs, architectes tels James Ensor, Constantin Meunier, George Minne, Henri Van de Velde, Fernand Khnopff, Victor Horta. Tableaux, statues, meubles, verreries et bijoux retracent cette période florissante des années 1920. Des tableaux assez sinistres montrent les classes laborieuses. Seule note de gaité à la fin de cette grande exposition, ces vases aux couleurs éclatantes. A voir au Musée des Beaux-Arts à Bruxelles. Ne pas oublier d’admirer avant/après tous les tableaux de Magritte.