Pourquoi ces trois peintres si différents réunis dans une même exposition ? C’est la première question qui vous vient à l’esprit. Qu’est ce qui les associe ? Ils se sont rencontrés dans les années 1930, se sont rapprochés à partir de 1935. Leurs portraits croisés d’eux-mêmes, de leurs amis et des mécènes communs en témoignent. Leurs parcours parallèles des sujets dans leurs tableaux, des décors ou costumes de théâtre les rassemblent dans leur quête exigeante de la peinture ancienne transposée à la figuration de ce qu’ils voient. Les mêmes tons sourds, les sujets similaires les unissent. La scénographie met en valeur leur recherche identique. Je connaissais mal les tableaux d’André Derain, j’ai pu le découvrir par cette présentation singulière. Cette exposition est présente au Musée d’Art Moderne jusqu’au 29 octobre,
Le nouveau spectacle d’Anne Baquet lui ressemble original, drôle et poétique. Tel un ludion blond sur scène, elle chante aussi facilement qu’elle danse et virevolte. Vous pourrez la découvrir jusqu’au 27 août au Lucernaire. Je vous signale que tous les spectacles présentés dans ce théâtre sont de grandes qualités et originaux (voir mes chroniques précédentes). Le Lucernaire est ouvert tout l’été alors que de nombreux théâtres sont fermés. Profitez-en.
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