C’est au Grand Palais que sont présentés les dessins et sculptures d’Auguste Rodin jusqu’au 31 juillet. Ces oeuvres grandioses habitent l’espace de ces grandes salles. J’ai vraiment apprécié ces dessins noirs mélangeant le crayon, l’encre à la plume et au lavis. Ils ont été une source d’inspiration pour d’autres artistes tels Fautrier et Marcheschi ainsi que ces sculptures pour Brancusi, Moore, Matisse…. Ces photographies retouchées, par ses soins, de ses oeuvres sont étonnamment modernes. Une belle exposition à voir si vous aimez la sculpture. Personnellement, j’ai un faible pour les sculptures plus sensuelles d’Aristide Maillol.
Mois : mai 2017
La bibliothèque, la nuit
Après le Québec, la BnF accueille, La bibliothèque, la nuit. Bibliothèques mythiques en réalité virtuelle, une exposition conçue par Robert Lepage avec Steve Blanchet et l’écrivain Alberto Manguel. Expérience virtuelle inédite, elle invite le visiteur à un voyage fantastique en 3D au cœur de dix des plus fabuleuses bibliothèques du monde. Dans la 1 ère salle, on découvre des ex-libris et des bibliothèques miniatures. Dans la 2 ème, la bibliothèque d’Alfredo Manguel. Dans la 3 ème, une hôtesse vous invite à mettre des lunettes et un casque pour visualiser les 10 bibliothèques choisies par Robert Lepage.
La tête tourne un peu comme le fauteuil dans lequel on s’installe.
On s’y fait vite. Je suis ressortie éblouie par la diversité et impressionnée par l’architecture et le savoir proposés aux lecteurs. Inutile de dire combien j’ai apprécié cette expérience. Gravissez les marches, sans crainte de glisser en cette saison, de la BNF François Mitterrand. Il y a peu de visiteurs. C’est jusqu’au 13 août.
La jeune fille et son aigle
Un film de OTTO BELL, réalisateur britannique, tourné en Mongolie par des températures avoisinant des -50°. L’histoire d’Aisholpan, jeune fille de 13 ans et de son aigle. La tradition kazakhe n’autorise pas les filles à devenir dresseuses d’aigles ! Luttant contre les stéréotypes et les éléments, Aisholpan montre que l’on peut vivre son rêve en conciliant un mode de vie ancestral, soutenue par sa famille et les apports de la modernité en voulant devenir aussi médecin. La vie de cette jeune fille est une aventure comme le fut le tournage. A voir en famille, au Studio des Ursulines, où il fait bon frais par ces jours de grande chaleur.
Ma folle otarie
Seul en scène pendant plus d’une heure, Brice Hillairet interprète avec sensibilité et brio le texte de Pierre Notte. Un jeune homme solitaire raconte sa vie, ses problèmes.
Un en particulier, son fessier se développe anormalement. Sa vie bascule à mesure que ses fesses grossissent. Une rencontre avec une otarie le conduira du pont Alexandre III à l’Océan. Ce jeune acteur dit ce texte sensible et poétique avec beaucoup d’émotion et de sensibilité. Voyagez avec lui, au Lucernaire, rue Notre des Champs,jusqu’au 24 juin.
Au Luxembourg
Créé par Gérald Pestmal cet habit de feuilles cache pudiquement Valentine de Milan vous avez jusqu’au début juin pour l’admirer. Une gracieuse barrière la protège. A gauche, face au Sénat, en haut des escaliers…
Le Lac des Cygnes
Dansé magnifiquement par le Ballet de Saint-Pétersbourg, technique impeccable, très beau décor sobre et classique, je n’ai ressenti aucune émotion, sauf au 3 ème acte toujours émouvant. Un souvenir de jeune fille où j’avais vu sous ce même dôme du Palais de la Porte de Versailles en 1967, ce même ballet interprété par Margot Fonteyn et Rudolf Nureyev. Elle était la grâce faite femme. Merci Alexia pour ce beau moment.
Silence, on tourne !
Je vous avais chaudement recommandé d’aller voir la nouvelle comédie Patrick Haudecoeur et Gérard Sibleyras, au théâtre Fontaine. Vous ne serez pas déçus. Cela fait vraiment du bien de rire de bon coeur pendant ces 2 heures. Courez-y…
Les Choristes
C’était aux Folies Bergères que Les Choristes nous enchantaient pendant plus de 2 heures. La dernière était samedi dernier. A guetter s’ils reviennent car ce spectacle est aussi bien que le film mais sur scène; (merci Maud, pour cette émouvante soirée).
Wozzeck à l’Opéra Bastille
Thème universel dans la littérature, la musique : la misère des pauvres … Basé sur un fait divers réel, la pièce de Georg Büchner a inspiré Alban Berg pour cet opéra écrit dans les années 1920. Le soldat Wozzeck est humilié par son Capitaine qui lui reproche d’avoir eu un enfant hors mariage. Par le Tambour-Major qui séduit grossièrement Marie, la mère de son enfant. Il sert de cobaye pour les expériences d’un Docteur. Il a des hallucinations morbides. Il finit, par jalousie, par poignarder Marie et se noie dans un lac sous l’oeil indifférent du Docteur et du Capitaine. Un décor unique, des chanteurs Johannes Martin Kränzle dans le rôle titre et Gun-Brit Barkmin une Marie entraînés par la baguette maîtrisée de Michael Schenwandt illustrent le tragique de cette existence. Cette musique instrumentale ne m’a pas touchée et je n’ai pas été émue devant les affres du soldat Wozzeck; seul moment d’émotion la mort de Marie et les derniers instants de ce dernier.